« En revenant de Nantes lang didoudidoudang » …
En ce début d’année, dans le TGV reliant Nantes à la capitale, c’est tout naturellement une nantaise qui occupait mes pensées, une nantaise en bottes, charnue, douce et au goût sucré …
Mais une nantaise sans cœur ! … Une merveilleuse demoiselle à la silhouette fusiforme toute d’orange vêtue … La carotte nantaise.
Et plus particulièrement la carotte ‘nantaise améliorée’ à racines demi-longues, ma variété de prédilection pour la culture forcée.
Je les installe mi-janvier sur couche chaude et sous châssis, protégées des rigueurs de l’hiver. Elles y sont l’objet de soins attentifs. Aération régulière pour limiter les maladies liées à la condensation … Le froid se renforce, allez hop ! Une petite couverture supplémentaire… Le soleil montre son nez et fait monter la température, j’ouvre le châssis en journée pour ne pas provoquer de brûlures du feuillage.
En culture forcée, ce sont des demoiselles exigeantes, mais elles nous le rendent au centuple. Dès la fin mars, ces carottes primeurs à la saveur incomparable se laissent déguster pour notre plus grand bonheur … Glacées au cumin, elles sont succulentes !
Vous êtes tentés par les carottes primeurs ? Ça se passe comme ça :
Semis : mi-janvier et février sous châssis.
Sol : léger, ameublis et amendée à l’automne.
Récolte : environ 2 mois après le semis.
Fabrice Chollet, “Des récoltes abondantes dans un petit potager” (éd. Ulmer)
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