Le pommier d’amour est aussi appelé cerisier de Jérusalem ou oranger du savetier. Ses baies rouges, orange ou jaunes apportent de la gaieté dans la maison. Revers de la médaille : ces baies sont toxiques, ne les laissez donc pas à portée de main des plus petits.
Portrait express
Le Solanum pseudocapsicum vient d’Amérique du Sud, comme la majeure partie des plantes de la famille des Solanacées (tomate, aubergine, pomme de terre, piment…). Ses fruits ressemblent à des mini tomates, mais ils ne sont pas comestibles. Pire : ils sont toxiques, peuvent provoquer des vomissements, des diarrhées, des maux de tête. Si vous avez des enfants ou si des gamins vous rendent visite, évitez donc de laisser le pommier d’amour sur la table du salon ! Mieux vaut prévenir…
Cet arbrisseau offre un joli port buissonnant, compact. La floraison estivale du pommier d’amour est suivie des baies qui font son succès.
Fiche de culture
- Où l’installer ? Dans une véranda ou dans n’importe quelle pièce de la maison à partir du moment où il ne reçoit pas directement le soleil. Vous pouvez lui faire passer la fin du printemps et l’été dehors, il pourra être pollinisé, refleurir, etc. Rentrez votre pommier d’amour courant septembre. C’est une plante frileuse, qui ne supporte pas moins de 5°C. Par ailleurs, elle n’aime pas les chaleurs excessives. Éloignez-là des radiateurs et des cheminées.
- Comment l’arroser ? Si vous ne l’arrosez pas assez, il va sécher et périr. Si vous l’arrosez trop, il va barboter et mourir. Donc, plongez régulièrement un doigt dans le substrat. Si votre première phalange ressort sèche, il est temps de lui donner à boire !
- Faut-il lui donner de l’engrais ? Oui, en période de floraison et jusqu’à la formation des baies. Mais surtout pas un engrais trop azoté, car il vous fera plus de feuilles que de fleurs.
- Peut-il être malade ? Oui. Vous pouvez avoir à gérer une invasion de pucerons. Délogez ces bestioles en les pulvérisant avec du savon noir ou du savon de Marseille (150 gr pour 1 litre d’eau).
- Faut-il le tailler ? Au printemps, vous pouvez pincer les tiges sur 3 cm pour l’inciter à se ramifier.
Peut-on le multiplier ?
Oui, ça vaut la peine d’essayer, car ce n’est pas très compliqué ! Quand les fruits sont bien mûrs, ouvrez-les et prélevez les graines. Semez-les en terrine, au chaud. Quand les plants ont deux ou trois feuilles, repiquez-les dans des godets puis dans des pots plus grands. Si vous habitez dans une région très douce, vous pouvez les repiquer en pleine terre, dans un endroit du jardin protégé des vents. Pour le rempotage, vous pouvez acheter un terreau pour plantes d’intérieur ou fabriquer votre substrat (terreau de feuilles, terre de jardin, ajoutez un peu de sable grossier).