La plante que j’ai vraiment envie de mettre à l’honneur, celle qui me fait craquer, me fait fondre au point de déplorer de ne pas avoir assez de place à lui consacrer, c’est le Malus.
Le pommier d’ornement, ou plutôt devrais-je dire les pommiers d’ornements, sont les plus jolis petits arbres qui soient.
C’est simple, ils sont beaux en toute saison ! Au printemps, d’abord, avec une floraison ravissante qui peut-être rose, blanche ou rouge en fleurs simples ou doubles ; en été avec leurs feuillages d’une infinie diversité et la formation de leurs adorables petites pommes ; à l’automne, par les couleurs qui les enflamment et les fruits qui se teintent ; en hiver, grâce au graphisme de leur silhouette, tantôt érigée, tantôt en boule, tantôt retombante, sur laquelle persiste souvent bien longtemps leurs mini-pommes.
Les pommiers d’ornement : des bars à nectar
Ils tiennent également un rôle important pour la biodiversité, ce qui est absolument primordial à mes yeux. Ils sont mellifères et nos si précieux butineurs y trouvent le nectar et le pollen dont ils ont besoin. Et puis, en fin d’hiver, lorsque la nourriture se fait rare, les oiseaux se régalent souvent des petites pommes devenues blettes.
Cultivez-les en pot
Je regrettais le manque de place mais ça, c’était avant ! Avant de découvrir la fabuleuse collection de la pépinière Mela Rosa et le greffage sur différents porte-greffes dont un nanifiant. Voilà qui m’autorise des plantations à encombrement réduit dans des massifs déjà bien chargés et également la culture en pot.
J’ai ainsi pu intégrer dans mon petit jardin, en plus du Malus coccinella, planté depuis quelques années maintenant, le ravissant Malus coronaria ‘Charlottae’, le Malus transitoria et le Malus ‘Crittenden’. D’autres pommiers d’ornement suivront, c’est certain…
Charlotte Leblanc partage sa passion du jardin sur son blog Le Chat Vert.
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