Que faire au jardin aujourd’hui ?
Le céleri remoulade c’est bon, hein ? Ben, c’est le moment d’en semer sous abri et en caissette. Semez aussi des poireaux sous châssis ou couche chaude. Semez sous châssis des carottes courtes pour les récolter en primeur, ou des carottes grelot.
Demain, jour racines.
Le dicton
Taille tôt taille tard, il n’est que taille de mars.
Bonne fête aux…
Olive, Oliva, olivette, Olivetta, Olivia, Conon, Kieran, Kenerin, Kerrier, Kiernan, Kyran, Kyrian, Queran, Gérasime
L’INFO
• Des tomates importées depuis le Maroc et réexportées de France •
Fin 2024, la filière tomate française a alerté les autorités françaises sur la concurrence agressive dont elle fait l’objet de la part de son homologue marocaine pendant la période estivale de production, en particulier sur le segment plus valorisé des tomates « cerises ». Le Maroc tirant parti de l’accord UE /Maroc sur les produits agricoles de 2012 qui a accordé des préférences tarifaires aux importations européennes de tomates fraîches marocaines.
L’entrée en vigueur d’un nouveau code douanier européen au 1er janvier 2025 pour les tomates fraîches de calibre inférieur à 47 mm permettra d’analyser plus finement ce phénomène, afin de répondre aux inquiétudes des producteurs européens.
Si les tomates marocaines répondent aux besoins du marché français en période hivernale pendant laquelle il n’y a pas de production, elles font aujourd’hui de plus en plus concurrence aux productions françaises en période de production, notamment dans le pic estival (juin à août) – lors duquel le prix d’entrée préférentiel de l’accord UE/Maroc ne s’applique cependant pas. Cette observation est particulièrement vraie pour les tomates de petits calibres, dont la valeur est plus élevée.
Ces importantes exportations françaises s’expliquent par l’effet « Perpignan ». En effet, comme le démontre l’analyse de FranceAgriMer, une importante partie des importations marocaines en France est destinée à être réexportée dans l’Union européenne : des tonnages importants de fruits et de légumes marocains transitent vers la plateforme logistique routière internationale de Perpignan-Saint Charles international (SCI), véritable hub de dédouanement et de réexpédition des fruits et légumes en UE ; ils sont enregistrés en France par les douanes françaises comme étant une importation extra-UE, puis réexpédiés vers un autre pays européen et considérés et enregistrés par les douanes françaises comme une exportation française vers un autre pays européen.
En moyenne, la part du réexport spécifique mesurée vers l’UE représente le tiers des importations totales de la France en provenance du Maroc si l’on se fonde sur les seules données déclarées officiellement en ré-export auprès des services douaniers français.
Pour mémoire, CGAAER signifie : Conseil Général de l’Alimentation, de l’Agriculture et des Espaces Ruraux.