Une résille d’or pur sur un fond d’émeraude… C’est Lonicera reticulata ! on le voit peu dans les jardins et sur les catalogues. Je l’ai rencontré simplement… Il n’a rien fait pour chercher à me plaire, entortillé sur lui-même au pied d’un arbre , au Jardin Plume , il y a des années, formant une sorte de buisson peu compréhensible…
Un gentil crapahuteur
Ma demande d’un godet n’ayant pas abouti, j’ai osé demander d’en prélever une tige. On m’a dit oui (merci !), et aujourd’hui je contemple ce petit chèvrefeuille à tiges grêles mais capables de se développer sur deux mètres. Il peut se faufiler entre ses copines les plantes voisines et escalader le rosier ‘Vent d’été’ ou le lierre recouvrant le vieux tronc d’un thuya abattu.
La résille d’or et la couleur de fond de la feuille évoluent suivant l’exposition au soleil, depuis or sur vert foncé jusqu’à or franc sur or pâle… Il ajoute gentiment de très petites fleurs blanches à la forme caractéristique de ses cousins. Je n’ai jamais, cependant, observé de baies mais son caractère rampant en fait une bonne cafet’ pour pas mal de petits occupants du sol !
À tailler au printemps et puis c’est tout !
Résistant à la sècheresse, il se montre totalement indifférent aux voisinages encombrants (chez moi, des quantités d’iphéions qui se multiplient à toute vitesse !). Je le taille au printemps en un petit buisson bas , qui étale ensuite des tiges qui marcottent extrêmement facilement. Les premières feuilles sont souvent étrangement dentelées à la façon de mini feuilles de chêne.
Une de mes plantes fétiches, quoi…
Nicole Marillier
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