©Laurent Mainardis

Nymphéa, Nénuphar ou Nénufar ? Par Laurent Mainardis

Je vous laisse le soin de les nommer selon votre habitude ou votre bon plaisir étant entendu que chacun d’entre vous sait de quoi il s’agit. 

Quand, de plus, la nouvelle orthographe penche vers nénufar alors que la norme précédente substitue au « f » le « ph »  de l’éléphant, la dénomination dudit végétal a de quoi faire déborder le bassin et me vient alors l’idée de vous entretenir d’une plante plus conciliante, je ne sais pas, moi ? La tulipe par exemple.

Bon, pas trop bien choisi l’exemple parce qu’ici les tulipes ne font qu’un tour de piste bien trop court pour que nous puissions juger en toute connaissance de cause de leurs mérites particuliers.  

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Comme Laurel a son Hardy…

Revenons donc aux nymphéas de Monsieur Monet, aux nénufars de la Perse antique et, plus simplement encore, aux nénuphars de notre bassin qui s’avèreront être, renseignements pris, des Nymphea (version latine chère aux botanistes de tout poil ).

Quand le bassin fit son entrée au jardin, celui-ci devait, et c’était une évidence, avoir son (ses) nénuphar(s) comme Laurel a son Hardy. Bon, la comparaison vaut ce qu’elle vaut.  Pas terrible ? D’accord. 

Alors oui, un nénuphar mais pourquoi ? 

Première raison et la principale, profiter de ses fleurs magnifiques qui se renouvellent du printemps au début de l’automne ainsi que d’un feuillage unique à mi-chemin entre le PacMan et la rondelle de saucisson. 

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La seconde raison tient à un constat bien différent. Lors de nos pérégrinations jardinesques en divers lieux pourvus d’une pièce d’eau, nous pûmes admirer de superbes exemplaires de la bête mais, à notre grand regret, n’ayant pas prévu de faire suivre la paire de jumelles ou la longue-vue, ce fut d’une distance que nous qualifierons de semi-lointaine. Frustrant.

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Il fut donc décidé, d’un commun accord avec moi-même, que le bassin nous en offrirait une jouissance visuelle bien plus satisfaisante. 

À moi les gros plans au ras de l’eau, à plat ventre sur la margelle et … en bottes au milieu des poissons rouges. Si, si…

Même pour les amateurs de bleu !

Roses, blancs, rouges, jaunes, simples ou doubles, les Nymphea, il y en a pour tous les goûts enfin presque parce que les amateurs de bleu risquent bien de rester sur leur faim. Certes, il en existe des exemplaires somptueux comme ceux-ci mais il faudra aussi vous équiper de la serre pouvant les  abriter à la mauvaise saison et construire un joli bassin dedans. 

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Pourtant, tout n’est pas perdu puisqu’il existe des nymphea qualifiés de variété hybride intersubgénérique (croisement entre un rustique et un tropical) dont la couleur pourra combler les amateurs de couleur rare. Seul hic, le prix qui est en conséquence ( autour de 90 € le spécimen ). Si vous avez une tirelire à casser… 

Le fournisseur de Monet

Pour le reste, vous trouverez forcément votre bonheur autour de chez vous ou par internet. Une bonne adresse quand même ? La pépinière qui fut, en son temps, le fournisseur de Monet, à savoir Latour-Marliac où vous pouvez aussi vous rendre, l’endroit étant assez inattendu avec toutes les jarres en terre ( comme des grands plats à cassoulet ) contenant chacune des espèces présentes au catalogue.  

Vous pouvez suivre (et on vous le conseille vivement !!) Laurent Mainardis sur son excellent blog Rêver un jardin. 

 

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