Auparavant appelée nègre soie, la poule soie se reconnaît facilement. Cette petite boule de poils est des plus câlines. C’est aussi une couveuse et une maman de compétition.
D’où vient la poule soie ?
La race – très ancienne – serait originaire de Chine. Dans ses écrits, l’explorateur vénitien Marco Polo décrit une poule qui lui ressemble bien : « la peau avec du poil noir comme un chat, et qui sont toutes noires et grasses, de sorte que c’est chose étrange à voir. Elles font d’excellents œufs comme celles de notre pays et sont fort bonnes à manger. »
La poule semble avoir gagné le Japon où on a amélioré la race. Puis, grâce au développement des transports maritimes, la poule soie a voyagé un peu partout dans le monde, dans un premier temps, surtout en Europe et aux États-Unis.
Impossible de la confondre avec une autre poule
- Petite, rondouillarde
- Pompon ébouriffé sur la tête
- Peau sombre, quasi noire
- Même ses os sont noirs ! (on croit les aviculteurs sur parole, pas envie de manger cette poule doudou)
- Elle a un 5ème doigt
- Elle ne vole pas
- Très sociable. Certaines se laissent même câliner.
- Pas le genre à faire de gros dégâts dans le jardin
La poule soie à plumage blanc arbore un joli oreillon turquoise (sur la joue) !
Les autres caractéristiques de la poule soie
Poids moyen de l’œuf : 35 – 40 g.
Couleur de l’œuf : crème.
Poids du coq : 1 kg environ.
Poids de la poule : 800 gr environ.
La poule soie existe aujourd’hui en version naine (les adultes pèsent entre 500 et 600 g,et chaque œuf 25 g.
Le plumage peut être blanc, noir, fauve, gris argenté, perdrix dorée, etc.
Une super maman !
C’est une pondeuse très moyenne, mais surtout une excellente couveuse. On peut lui confier les œufs d’autres races de poules, mais aussi de canards et de faisans. Elle les couvera aussi bien que les siens.
Dans son excellent livre « Le guide Larousse des poules et du poulailler », Pascale Nutall écrit : « C’est une poule incroyablement douée pour cette tâche, à tel point qu’elle peut vous faire des poussins toute l’année, y compris à Noël ! Elle pond une quinzaine d’œufs puis se met dessus. Si on lui enlève ses œufs en espérant qu’elle cesse de couver, peine perdue, elle couve quand même : le vide, des balles de ping-pong, du crottin de cheval, une bouteille de bière, tout ce qui peut avoir une vague ressemblance avec un œuf fera l’affaire ! ».
Pascale Nutall a pu également observer le côté « maternel » des coqs poule soie qui réchauffent leurs petits sous leurs ailes, les défendent et les guident vers la nourriture.
Attention à la noyade
Poule soie et eau ne font pas bon ménage du tout. Les poules soie se noient beaucoup plus facilement que d’autres races. Le plumage qui s’apparente plus à de la fourrure s’imbibe rapidement au contact de l’eau et adieu la poule qui coule. Si vous avez des tout petits bassins, n’hésitez pas à les cerner pour les empêcher d’aller se désaltérer.