Voici une poule qui a… du chien ! Avec son port altier, ses pattes emplumées, son bon caractère, la brahma a tout pour elle.
Une poule venue d’Asie
D’origine asiatique, elle a été importée aux États-Unis au milieu du XIXe siècle. À l’époque, elle se nomme Shangaï ou Brahmapoutre, du nom du fleuve qui prend sa source dans l’Himalaya tibétain et finit sa course au Bangladesh. Puis, elle est devenue la brahma tout court. En 1852 (ou 1853, cela dépend des sources), cette race de poule est introduite en Europe. En France, elle a contribué à l’amélioration de nombreuses races locales.
On la reconnaît facilement : haute stature, crête rouge ou à pois, des sourcils très saillants, une tête qui fait plus penser à un rapace qu’à une poule, et des pattes tout emplumées (jolies tant que la volaille ne patauge pas dans la gadoue…). Le plumage peut être d’une quinzaine de couleurs : du fauve au blanc argenté en passant par du bleu et de l’herminé.
La brahma est une bonne pâte
Cette race de poule peut être conseillée aux gens qui démarrent un poulailler et qui ont des enfants. La brahma a bon caractère, se laisse même caresser et prendre dans les bras. C’est une grosse, grosse poule vraiment sympa, paisible, un peu flemmarde aussi. Elle aime bien que la nourriture ne tombe pas trop loin de son bec, ne court pas trop et son poids la gène pour voler (peu de risque qu’elle s’échappe par-dessus la clôture du poulailler). Les coqs ont le même tempérament, pas agressifs pour un rond, et cocoricotent modérément.
Poids du coq : 5 kg maximum. Poids de la poule : entre 4 et 4,5 kg.
Bonne maman, mais pondeuse moyenne
La brahma couve et éduque ses poussins avec beaucoup d’attention. Du côté de la ponte, rien d’exceptionnel, c’est pas l’usine, mais, en revanche, elle ne s’arrête quasi jamais même en hiver. Chaque œuf pèse 55 g. De toute façon, on ne l’achète pas pour ses qualités de pondeuse, mais pour sa gentillesse et son intérêt en poule d’ornement.