Vers Helloasso

Les coqs Sebright sont des sales bestioles !

Ivanoel28

J’adore les animaux, à peu près tous les animaux sauf les énormes araignées et les deux petits cons de coqs Seebright de mon frère dont j’ai la garde de temps à autre. Ils me font tourner en bourrique, me rendent chèvre ! Emplumés de Seebright, je ne vous aime point trop !

À l’origine de l’affaire Sebright

Tous mes ennuis viennent d’un escroc : celui qui a vendu à mon frère les deux petites enflures lui assurant qu’il s’agissait bien de poules ! Cher Monsieur, on ne vous remercie pas ! Ce sont des pestes sur papattes mais comme on n’est pas des tueurs, on attend impatiemment qu’ils meurent de leur belle mort. Le problème, c’est que depuis 4 ans, ces deux coqs Sebright pètent la forme ! La méchanceté conserve, je vous le dis… Pas une maladie, pas une patte cassée en sautant du perchoir, rien, nada, en pleine forme ! Et toujours complètement idiots. Leur regard est aussi intelligent que celui… (à vous de remplir les pointillés). Ils sont donc surnommés Petit Con n°1 et Petit Con n°2.

©GlobalP
©GlobalP
©GlobalP
©GlobalP

Méchants… et fourbes en plus ! 

À chaque fois que ces deux emplumés me voient entrer dans le poulailler, ils me sautent dessus et m’attaquent aux mollets. Mais attention, jamais de face, hein ? Jamais de face ! Ces deux espèces de lâches attendent que j’aie le dos tourné pour me fondre dessus. L’un d’eux a même réussi à me faire saigner au pied. 

Une évasion spectaculaire…

En même temps, quand on me confie des animaux, je m’en occupe. Je les nourris, je leur parle (enfin, je parle aux poules et j’insulte un peu les Sebright). Jusqu’au jour où les deux petites enflures ont uni leurs deux neurones pour mener une évasion genre je me barre d’Alcatraz, cocorico ! Petit Con n°1 n’a donc écouté que son courage pour m’attaquer dès mon entrée dans le poulailler ouvrant la voie vers le jardin pour Petit Con N°2. Honnêtement, je ne pense pas qu’ils se soient concertés, il s’agit juste d’opportunisme. N’oubliez jamais le regard de Vin Diesel… 

La chasse au Sebright est ouverte ! 

Petit Con n°2 et moi nous faisons face (à une distance respectable d’une bonne dizaine de mètres). Je suis bien embêtée. Que faire pour inciter / obliger cet imbécile de volatile à rentrer à la casa ?

©GlobalP
©GlobalP

Plusieurs hypothèses :

1-Faire semblant de n’avoir rien vu. Mais c’est dangereux avec les bébés chiens de la maison, Sisko et Shadow. Qui va bouffer l’autre ? Petit con est-il capable de leur crever les yeux ? Les bébés sont-ils capables de le plumer (bon, on parlerait d’un stupide accident de chasse qui arrangerait tout le monde, mais quand même…).

2-Courir derrière l’évadé. Trop risqué ! Sol caillouteux, herbe parsemée de crottes de chien. Il ne faut pas ajouter du danger au danger. Vous m’imaginez à l’hôpital raconter mon histoire : « Voilà, je courais après un coq, j’ai mis le pied dans un trou et je me suis lamentablement étalé le nez dans une crotte de chien… » Ou si je souffre d’un trauma de la tête : « Voilà, je courais après une crotte de chien, j’ai mis le pied dans un coq et je me suis étalé le nez dans un trou ! » Le ridicule ne tue pas, mais quand même ! 

3-Appeler mon frère pour lui signaler l’évasion du Petit con : fait ! Réponse du patron des zanimaux : il finira bien par rentrer. Ben voyons…

4- Appliquer à la lettre les conseils du patron en ajoutant quelques détails : arrêter de chercher l’emplumé, ignorer la bestiole voire l’empêcher de rentrer dans le poulailler au moment de la bouffe, et peut-être même laisser ce Petit Con crever de faim ! Le désir de revanche me fait perdre toute raison, toute empathie.

©GlobalP
©GlobalP

Le retour du Petit Con

Pendant trois jours, Petit con a donc zoné non loin du potager, cocoricocotant à qui mieux (oui, car en plus il a des cocoricos diurnes ET nocturnes à vous donner envie de l’attraper au lasso et de serrer fort, très fort). 

Au soir du 4e jour, il devait avoir très, très faim, car il a profité de l’ouverture du poulailler pour me filer entre les jambes… et mieux m’attaquer une nouvelle fois sitôt les talons tournés. 

Je n’en peux plus, ça sent le massacre.  

Tremblez, saletés de Sebright ! 

Coup de fil à mon père pour lui demander conseil. Arme-toi et fais leur peur, me dit-il du ton d’un fin connaisseur de coqs. Et voici comment je me suis retrouvée à m’armer de lourd. La grande manivelle du grand store pour faire grand peur aux petits cons. Et vous savez quoi ? Ça marche ! Pendant deux jours, ils m’ont vu arriver avec mon arme fatale et n’ont pas moufté. Mais comme les coqs ont autant de mémoire qu’une moule de Bouchot, ils sont repartis à l’attaque le 3e jour. Et là, ben, et là vengeance. Les petits cons ont tâté le bout de la manivelle ! Juste un p’tit peu. Depuis, tout va bien ! 

close

Inscrivez-vous
pour recevoir [Brin d'info]

dans votre boîte de réception,
chaque semaine.

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

Share via
Copy link
Powered by Social Snap