Le Jardin des Plantes de Toulouse a une histoire mouvementée. Déplacé plusieurs fois au cours de l’histoire, il s’installe à son emplacement actuel en 1794 à la demande de Philippe Picot de Lapeyrouse.
À ce moment-là, on le dessine sur le modèle du Jardin des Plantes de Paris. Mais sa surface est assez modeste ; il accueille au début du XIXe siècle, une collection de 6 000 espèces et des bâtiments destinés à l’enseignement agricole et aux sciences naturelles.
Il est agrandi par étape jusqu’en 1880. La mairie fait alors tracer des allées et pousser de grandes pelouses pour en faire un lieu de promenade. C’est, depuis, un des lieux de promenade préférés des Toulousains.
Il fait partie, avec le Boulingrin (ou Grand Rond) et le Jardin Royal, d’un ensemble de trois jardins situés au centre-ville de Toulouse.
À voir du côté des allées Mistral : deux portes de l’ancien Capitole, un mur aux fenêtres géminées, vestige du Château Narbonnais. Des sculptures, comme celle en bronze du poète Armand Silvestre et la fontaine immaculée Ariège-Garonne, transférée en 1982 de la place Lafourcade, à Saint-Michel.
La passerelle en fer qui relie le Jardin au Grand-Rond, est ce qu’il reste de l’exposition internationale de 1887. Elle a été remplacée en 1977 par la structure métallique actuelle.