La marguerite de Nouvelle-Zélande résiste très bien à la sécheresse, peut tenir le gel jusqu’à – 10°C. Cet arbuste, Pachystegia insignis, aux fleurs très décoratives, à petit développement, se glisse facilement dans un massif. Les conseils de Marc-Henri Doyon qui produit cette plante dans sa pépinière vendéenne, Végétal 85.
Les atouts de cette marguerite de Nouvelle-Zélande
- C’est l’une des meilleures plantes résistantes à la sécheresse que je connais ! Le feuillage est vernissé, assez coriace. Le revers est couvert d’une sorte de tomentum, des petits poils blancs très fins. Un bon indice de plante bien adaptée à la sécheresse. J’en ai planté une au printemps sous un chêne. Arrosée à la plantation, elle s’est passée d’eau ensuite et s’est très bien comportée. Aussi bien qu’un cactus ou un yucca !
- Le feuillage est persistant et donc décoratif à longueur d’année.
- La floraison est printanière, en marguerites blanches, au printemps. La floraison est très longue. Le mariage feuillage argenté et fleurs blanches est toujours classe dans un massif.
- Elle tient le froid jusqu’à – 10 / – 12°C, en sol bien drainé. Je connais un pied installé à Angers voilà une bonne dizaine d’années et qui a parfaitement supporté ces températures basses.
Marguerite de Nouvelle-Zélande – Fiche de culture
- Nom latin : Pachystegia insignis
- Exposition : du soleil et encore du soleil. Il faut qu’elle reçoive le soleil au moins tout l’après-midi.
- Sol : très bien drainé. Surtout pour l’aider à passer l’hiver sans souci. Si vous jardinez en terre humide, plantez-la dans un massif surélevé. Si votre terre est un peu lourde, un peu argileuse, mettez du gravier et un peu de sable dans le fond du trou de plantation.
- Plantation : au printemps ou à l’automne.
- Taille : possible après la floraison. Mais comme la croissance moyenne est de 15 cm par an, on peut très bien oublier la taille. Ce n’est pas une plante envahissante.
- Maladies ? Aucune.
- Ravageurs ? Aucun !
Végétal 85, c’est PAR ICI !