Calendrier lunaire du mardi 4 février

Oiseau d'hiver auJapon • février
rpferreira

Que faire au jardin aujourd’hui ?

Au verger (ou dans la garrigue !) cueillez les arbouses. On peut les manger comme ça (le goût n’est pas délirant, on en convient) ou transformez-les en confitures, c’est bien meilleur. Au potager, semez des petits pois ronds.

Demain, jour fruits.

Tableau du calendrier lunaire 2024

Le dicton

À Sainte-Véronique, les marchands de marrons plient boutique.

Bonne fête aux…

Bérénice,Bernice, Bernicé, Beronica, Beronice, Vanessa, Venessa, Véronique, Venise, Verohanta, Veronica, Aventin (aussi le 13 juin) Aventine, Aventino, Kido, Citaw, Guido, Quideau

L’INFO

Le Douglas est devenu l’un des arbres les plus plantés en France, mais son succès est de plus en plus controversé.

Le Douglas (Pseudotsuga Menziesii, « pin d’Oregon » ou « sapin de Douglas ») appartient à la famille des pinacées (sapins, épicéas, pins, mélèzes, tsugas, etc.). Il a été introduit en France en 1842. Il peut vivre jusqu’à 500 ans.

Son nom scientifique vient d’Archibald Menzies (1754-1842) qui l’a identifié pour la première fois. Quant à son nom vernaculaire, il rend hommage au botaniste écossais David Douglas, qui en a récolté des graines en 1824 pour les envoyer en Angleterre, où l’arbre s’est très vite acclimaté et a rencontré un succès certain.

Un arbre facile

De croissance rapide, très bien adapté aux conditions climatiques et aux sols de l’Europe de l’Ouest, le Douglas est très prisé pour le reboisement. Son bois de couleur brun rosé est utilisé pour la charpente, la construction, l’emballage. Il est devenu omniprésent dans nos paysages et incontournable dans l’économie française du bois.

On en trouve aujourd’hui des forêts entières (qui n’en sont pas) en Bourgogne, dans le Massif central (Auvergne, Morvan, Limousin, etc.) et dans les Vosges.Malgré tout cela, le Douglas reste toujours plébiscité par l’État, d’où la spéculation foncière et commerciale qui accompagne la culture de cet « or vert ».

pin de Douglas
©wirestock

“Ce mode de sylviculture par plantation monospécifique est pourtant largement soutenu et même favorisé par des subventions publiques dans le cadre des aides de l’État pour l’adaptation des forêts aux changements climatiques. Ainsi l’appel à projet « renouvellement forestier » lancé en juillet 2024 par le ministère de l’Agriculture, de la Sécurité alimentaire et de la forêt dans le cadre du plan « France nation verte » permet de raser une forêt diversifiée et de la remplacer par une plantation monospécifique d’arbres dès lors qu’il y a plus de 20 % d’arbres morts ou dépérissant dans cette forêt. Elles conduisent ainsi à une dénaturation et un appauvrissement très sensible des écosystèmes forestiers.” Sources : The Conversation et Canopée – Le Média

Un impact néfaste

Cependant, la monoculture du deuxième arbre le plus planté en France (derrière le pin maritime) a désormais un impact néfaste sur la biodiversité. Les espèces indigènes (épicéa, sapin pectiné, mélèze d’Europe, pin sylvestre, pin à crochets, etc.) disparaissent ou vivent plus ou moins mélangées dans ces exploitations intensives. Les sols sont préparés, c’est-à-dire nivelés à l’aide d’engins, parfois labourés, amendés, fertilisés, voire traités par des herbicides.

Les scientifiques notent également la disparition de certains arthropodes, d’oiseaux et même de champignons. Sans compter que la diversité des paysages à une fâcheuse tendance à s’uniformiser…

 

Inscrivez-vous
pour recevoir [Brin d'info]

dans votre boîte de réception,
chaque semaine.

Nous n’envoyons pas de messages indésirables ! Lisez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

36 Shares
Share via
Copy link