L’eau est une denrée vitale. Elle semble omniprésente sur la Terre puisqu’elle recouvre près des 3/4 de la planète. Mais ne nous y trompons pas, car l’eau salée représente 97 % de l’ensemble et n’est pas consommable en l’état. L’eau douce ne compte donc que pour 3% du volume global. Sur ces 30 %, on considère que 99 % sont difficile à exploiter, car 77 % de cette eau est gelée et 22 % très profondément enfouis dans des nappes souterraines. Il reste par conséquent 1 % du total disponible.
Sauvegarder l’or bleu
Le dérèglement climatique en cours et la croissance démographique pourraient modifier notre relation à l’eau. On parle là essentiellement de l’agriculture, mais ces deux facteurs pourraient affecter notre capacité à arroser nos jardins. On peut craindre à l’avenir des précipitations brutales et de longues sécheresses.
S’équiper d’un récupérateur d’eau de pluie est une précaution pour soi-même, mais aussi pour sauvegarder cet or bleu.
Économie d’assainissement
L’eau douce extraite des nappes phréatiques est traitée pour être consommable. Une fois utilisée, elle est de nouveau renvoyée en station d’épuration pour être remise dans le circuit. Deux opérations coûteuses sur les plans économique et environnemental. Récupérer l’eau de pluie réduit le volume d’eau à assainir.
Réaliser une économie substantielle
En moyenne, on récupère 600 litres d’eau de pluie par m2 de toiture sur un an. Au prix du m3 d’eau, variable selon les communes, mais de 3 € en moyenne, le calcul vaut le coup ! D’autant plus que seuls 7 % de l’eau consommée par foyer sont destinés à l’alimentation, le reste étant utilisé pour l’hygiène, le nettoyage ou l’arrosage. On considère que l’eau de pluie pourrait se substituer à 35, voire 50 % de l’eau potable. Cela réduit considérablement la facture annuelle.
Une eau très douce
Sans calcaire, cette eau convient bien au circuit de canalisations de la maison, mais aussi aux appareils comme le lave-linge ou le lave-vaisselle avec quelques filtres en amont. Et aussi à l’arrosage de nombreuses plantes qui n’aiment pas l’eau calcaire.
Comment utiliser l’eau du récupérateur d’eau de pluie
Votre cuve vous permet de stocker l’eau et de la filtrer (brindilles et feuilles) pour l’utiliser.
Au jardin, pour l’arrosage y compris en période de restriction d’eau, ou remettre à niveau la piscine.
Pour l’eau des toilettes ou des machines avec un raccordement aux canalisations.
Choisir son récupérateur d’eau
Il existe plusieurs sortes de cuves des plus discrètes aux plus décoratives, des plus petites au plus volumineuses.
Le principe est simple : l’eau tombe sur le toit ou une terrasse. Par les gouttières, elle est amenée vers un filtre puis tombe dans le récupérateur. Pour sa distribution, une pompe est installée avec une fonction anti débordement.
Quelques bonnes questions à se poser :
- La pluviométrie moyenne de votre région,
- La surface de votre toit ou de votre terrasse,
- Le nombre d’utilisateurs dans la maison,
- L’espace dont vous disposez pour l’installation,
- Votre budget : coût en eau potable, coût de l’installation.
Vous pouvez alors choisir un modèle extérieur, un modèle à enterrer ou encore un de ceux qui se cachent dans un vide sanitaire ou sous une terrasse. Prenez garde aux frais d’installation en fonction de votre souhait de raccordement à l’extérieur ou à l’intérieur de la maison. Certains peuvent aussi engager des frais de terrassement. Toutes les marques ne fournissent pas les robinets qui viennent s’ajouter au prix.
Notre sélection
Une cuve pratique et pas chèrePas jolie, mais pas chère non plus, la cuve Gedimat sera parfaite pour les petits budgets et si vous pouvez l’installer sous un appentis, dans une cave ou bien cachée derrière la maison. En plastique vert, elle stocke 300 ou 520 L d’eau et se pose facilement. |
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Contemporain – Réservoir Stone lavaSon esthétique est contemporaine. Avec son bac à plantes intégré, il joue les objets de décoration, avec son bac à plantes intégré, et stocke 350 L d’eau de pluie. Son robinet permet de remplir un arrosoir. Il est utile pour arroser le jardin, mais guère davantage. Garantia – Prix indicatif : 400 € |
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Chic et classique : Amphore Antik muraleAmbiance élégante et traditionnelle, une amphore patinée, en forme de demi-lune, spécialement étudiée pour une pose murale (54 cm de profondeur). Équipée d’un bac à plantes intégré, cette amphore possède un robinet et stocke 260 L d’eau de pluie. Elle existe également en imitation terracotta. Garantia – Prix indicatif : 320 € |
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Adaptable et souple : La citerne verteCes citernes souples existent de 3 à 50 m3. Autant dire qu’en fonction de la place que vous avez, de votre surface de récupération, vous avez le choix. Bien sûr, il leur faut un dessous de terrasse, un vide sanitaire, une cave ou un appentis pour les installer, mais ensuite, c’est super simple. Elles peuvent se relier à l’extérieur comme à l’intérieur. Elles sont garanties 2 ans et résistent à des températures variant de -30 à 70°C. La citerne verte – Prix indicatifs : 400 à 1300 € en fonction de la taille. |
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La cuve à enterrer dans le jardin :
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