S’il se plaît chez vous, le gaura reviendra chaque année. Au point même de devenir envahissant, mais est-ce si gênant ? Ces plantes apportent leur graphisme et leur légèreté aux massif et ils transforment les jardins de graviers en un nuage de petits papillons…
Une longue floraison estivale
Une fois installé, le gaura vit sa vie sans entretien. Il fleurit en abondance en haut de ses tiges fines. La floraison démarre en mai et se renouvelle jusqu’en octobre. Les plus hauts dépassent le mètre. Il finit par former des touffes larges et lâches. Quand le vent danse dans les plantes, le spectacle est assuré. Dernier atout : le gaura se remet très bien des orages estivaux
Gaura – Fiche de culture
- Famille : Onagracées.
- Type : vivace.
- Exposition : soleil, mi-ombre.
- Sol : pauvre, sec même caillouteux, très bien drainé. La nature du sol lui importe peu.
- Rusticité : -20°C.
- Multiplication : laisse-le s’en occuper tout seul.
- Plantation : en godet au printemps (sans enterrer le collet). Le semis fonctionne bien aussi.
Quelques variétés de gaura
Gaura lindheimeri
C’est le plus courant dans nos jardins et également dans les espaces verts urbains. Il faut dire qu’il a bon caractère et se marie sans souci à des sauges d’Agfhanistan (Perovskia atriplicifolia), des sauges à petites feuilles (Salvia microphylla), des grands sédums, des lavatères basses ou, mes chouchoutes, des verveines de Buenos Aires (Verbena bonariensis).
G. lindheimeri ’Siskiyou Pink’ : feuillage vert soutenu, fleurs qui passent du rose foncé au rose clair. Plus petit que l’espèce type.
‘Rosyjane’ : feuillage vert sombre. Fleurs blanches bordées de rose.
‘Baby Butterfly Dark Pink’ : une variété naine (45 cm), des nuées de fleurs rose pourpré. Hyper floribond pendant 5 mois.
‘Lillipop Pink’ : une merveille avec son feuillage d’un magnifique pourpre et ses fleurs rose foncé. À la maison, je l’ai planté avec des érigerons, des achillées.