Quand un arbre raconte le monde a pour personnage principal un robinier faux-acacia. Cet arbre remarquable du square Viviani, à Paris, est témoin des époques qu’il a traversé. En donnant la parole à cet être vivant, Franck Lirzin nous invite à prêter attention à toutes ses caractéristiques physiologiques et aux différentes relations que les hommes entretiennent avec les arbres au fil du temps.
Quand l’arbre est ami
Une première rencontre avec Sixtine, personnage féminin, a suscité chez cet être vivant l’envie de se livrer, de raconter ses origines, son histoire et ce qu’il a observé à travers le temps. En lisant ce que l’arbre confie à une personne attentive, curieuse et qui devient proche de lui, nous apprenons les faits qui ont marqué Paris et plus largement l’histoire mondiale. Une relation d’empathie se fait sentir au gré des dialogues.
Prêtons attention au Vivant !
À la lecture de ce roman de Franck Lirzin, nous percevons la nécessité de préserver une attention pour ces vivants qui ont tant de choses à nous raconter : une belle histoire d’écoute, de compréhension mutuelle, entre deux êtres qui se découvrent une sensibilité partagée. Nous pouvons également songer à des souvenirs de moments passés auprès d’arbres majestueux, fascinants, attirant la curiosité, auprès desquels trouver refuge et réconfort. Nous pensons également aux conditions de vie urbaine de ces végétaux ligneux. Chaque arbre pourrait être respecté comme une entité qui incarne le monde en transformation. Pensons notamment aux actions d’associations, comme A.R.B.R.E.S qui qualifie de remarquables des arbres incitant à les préserver et à les considérer pour leurs particularités exemplaires, faisant alors partie d’un patrimoine commun.