Les plantes vivaces reviennent d’année en année. Les fleurs annuelles font leur show pendant quelques mois avant de disparaître. Mais c’est quoi une bisannuelle ? Et une petite liste de bisannuelles pour vous y retrouver !
Explication en peu de mots !
Une plante bisannuelle est une plante à fleurs ou un légume qui accomplit son cycle de vie en deux ans. La première année, celle de la plantation ou du semis, elle se développe, produit des racines, des tiges et des feuilles avant d’entrer en repos en hiver. Au printemps suivant, elle se réveille et produit des fleurs ou des fruits. Donc si vous en semez à l’automne, vous les verrez fleurir ou produire au printemps ! En fait, c’est vachement simple une bisannuelle !
15 bisannuelles à adopter au jardin d’ornement
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Buglosse (Anchusa)Ravissante, elle produit des fleurs bleues absolument ravissantes de mai à septembre en fonction des variétés, à cultiver en sol bien drainé, au soleil. Elle supporte plutôt bien la sécheresse. La buglosse d’Italie (Anchusa azurea) peut atteindre 1,50 m. La buglosse du Cap (Anchusa capensis) est plus petite, elle ne dépasse pas 50 cm. |
Campanule pyramidale (Campanula pyramidalis) :À floraison estivale, cette espèce de campanule est souvent cultivée en bisannuelle. Elle produit de très grandes tiges qui peuvent atteindre 2 m et se couvrent de fleurs bleu violacé. À cultiver dans un sol frais et bien drainé. Les tiges ne sont pas très solides, tuteurez-les pour les aider à supporter un coup de vent. |
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Delphinium série Pacific (Delphinium)On l’appelle aussi pied-d’alouette et il est très, très commun dans nos jardins où il n’a pas son pareil pour égayer les massifs. Il en existe des grands, des petits et la palette de couleurs est assez large, du blanc au bleu profond. Les Pacific ne durent pas très longtemps au jardin, leur rusticité est limitée, mieux vaut les considérer comme des plantes bisannuelles, voire annuelles. Ils fleurissent de juin à août. À cultiver en tout type de sol bien drainé. Et au soleil toute ! |
Digitale (Digitalis purpurea)Elle se comporte un peu comme un delphinium. Sa durée de vie est assez courte, mais elle se ressème abondamment. Elle préfère les sols acides et frais, n’a pas besoin d’être écrabouillée de soleil pour bien fleurir. La mi-ombre lui va très bien. Attention, si les bourdons dansent la samba autour de ses fleurs et y butinent comme des fous, il nous est interdit de faire la même chose ! Toutes les parties de la plante sont TOXIQUES ! |
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Euphorbe chasse-taupe (Euphorbia lathyris)Le genre Euphorbia comprend des bisannuelles parmi lesquelles cette petite euphorbe dont le latex, introduit dans les galeries, éloigne les taupes. Mais attention, le latex contenu dans cette euphorbe comme dans les autres est irritant pour nous aussi. Si vous la manipulez, protégez vos mains, vos bras, vos jambes et vos yeux (bref, allez-y en scaphandre ou tenue de cosmonaute, ça ira plus vite !). |
Giroflée ravenelle (Erysimum cheiri) :Également surnommée giroflée des murailles, cette bisannuelle fleurit jaune, orange ou rouge voire rouge tirant fortement vers le brun. On trouve aussi des fleurs bicolores. À cultiver dans un sol pauvre et sec, en rocaille, au-dessus d’un muret. Elle est capable de s’installer toute seule dans des anfractuosités. |
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Julienne-des-dames (Hespera matronalis)Vivace de courte vie, on la considère donc plutôt comme bisannuelle. C’est un vrai bonheur, en gros de mai à juillet. Ses petites fleurs à 4 pétales attirent les pollinisateurs et en plus, elles sentent bon ! À cultiver au soleil ou à mi-ombre, dans un sol bien drainé, frais (mais pas détrempé). |
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Molène (Verbascum)Quand le bouillon blanc (bizarre comme nom puisqu’il fleurit jaune…) se plaît, il se ressème à qui mieux mieux et c’est pratique pour donner de l’allure, du graphisme et de la couleur à une zone de graviers par exemple ou dans une -très grande – rocaille. Les feuilles sont très jolies, veloutées, vert-gris. Et les pollinisateurs sont attirés par son parfum miellé. |
Monnaie-du-pape (Lunaria annua)Si vous aimez confectionner des bouquets secs, n’hésitez pas en semer à l’automne. Les fleurs violettes, printanières, sont suivies de fruits qui passent du vert au translucide en séchant. Cueillez-les pour faire des bouquets ou laissez-les passer l’hiver au jardin. À la moindre gelée, elles brillent comme des pièces de monnaie. |
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Muflier (Antirrhinum majus)La gueule-de-loup est un classique dont il difficile de se lasser. Semez-le maintenant sous abri, repiquez les plants dans des godets en serre froide. Vous les installerez au printemps au jardin. La floraison dure de juin à septembre. Les mufliers se ressèment allègrement et vous aurez sans doute des mariages surprises, donnant naissance à des fleurs de couleur différente du semis initial. |
Myosotis (Myosotis)Le “Forget-me-not” des Anglais s’invite là où il l’entend dans nos jardins. Vous le semez là une année, l’année suivante, il a décidé de s’installer ailleurs. J’aime beaucoup les myosotis et pas seulement les bleus, les roses et les blancs aussi ! Quand leurs graines sont prêtes, j’arrache souvent deux ou trois pieds pour aller les secouer là où ils ne se sont pas ressemés. Des surprises un peu provoquées, mais des surprises quand même, car, généralement, ils font bien ce qu’ils veulent les myosotis ! |
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Œillet du poète (Dianthus barbatus)Un peu passée de mode, cette espèce d’œillet n’a pourtant que des avantages. Il est super joli, il sent bon (ok, c’est pas une surprise), il est utile aussi bien en massif que pour faire des bouquets. Installez-le au soleil, dans un sol bien drainé et apportez-lui un peu de compost, il adore ça ! |
Pâquerette (Bellis perennis)LA plante qui m’attendrit toujours au printemps avec ses fleurs au cœur d’or ou ses pompons dodus. On peut en faire des bordures, les installer dans des pots et des jardinières dans un terreau bien drainé. Le mieux, c’est encore de se coucher dans l’herbe pour en profiter au maximum ! |
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Pensée (Viola)J’avoue avoir du mal avec les pensées, mais comme on n’a pas trouvé mieux pour fleurir joliment et longtemps. Et puis, c’est vrai, le choix est large. Tout le monde peut trouver son bonheur entre les petites et les grandes fleurs, les unies, les bicolores, les froufroutantes. Elles ont pourtant du mal à supplanter dans mes jardinières, la variété ‘Colombine’ dont les fleurs blanches sont largement striées de bleu lavande. |
Rose trémière (Alcea rosea)Une incontournable dont le feuillage ne reste pas toujours beau (loin s’en faut, c’est même parfois une catastrophe totale..). Heureusement, il y a les fleurs, simples, doubles, de couleurs pastels ou vives qui s’installent là où elles le veulent bien. À planter dans un sol ultra drainé, au soleil. Elles supportent les terrains calcaires. |
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bisannuelles : Lunaria annua ‘Chedglow’ : une monnaie-du-pape à feuillage pourpre et floraison violette, récompensée à Saint-Jean de Beauregard