corylus avellana contorta - hortus focus
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4 arbustes tortueux

C’est souvent en hiver qu’on les aime le plus ces arbustes tortueux. Débarrassés de leurs feuilles, ils laissent admirer leurs rameaux bizarroïdes. On ne regrette jamais d’en avoir planté au moins un ! 

 

Le robinier ‘Twisty Baby’

Robinier Twisty Baby - Hortus Focus
©Isabelle Morand

Chez moi, il est cultivé en pot (faute de place pour le mettre en pleine terre). Un deuxième essai réussi après un premier échec retentissant. Mon premier Robinia pseudoacacia ‘Twisty Baby’ était en effet reparti au type, donc à rameaux tout droits, banals après un défaut d’arrosage et un redémarrage en dessous du point de greffe. J’en ai donc replanté un et ai fait bien attention à ne pas oublier d’arroser son pot, surtout l’été 2019. Je l’aime beaucoup, beaucoup. Il est torsadé dans sa totalité ! Le feuillage caduc est élégant, fin, léger, vert tendre.

Il se comporte bien s’il est planté à mi-ombre légère, à l’abri des vents forts, car les branches jeunes sont fragiles et cassent facilement. Le mien est encore petit, mais j’ai vu un ‘Twisty Baby’ chez des amis, planté dans un gros pot de terre cuite. Installé devant un mur de pierre comme une unique sculpture de 3 m de haut ! Magnifique ! L’hiver, ses rameaux dénudés offrent un spectacle original et splendide. 

 

Fruits de Poncirus trifoliata
©Dimitri Kalioris

Le citronnier épineux ‘Flying Dragon’ 

Lui, admirez-le, mais de loin ! Les épines de ce Poncirus trifoliata, aux rameaux tortueux, peuvent mesurer jusqu’à 5 cm de long et elles sont redoutables. Autant dire que ‘Flying Dragon’ est particulièrement planté avec des pyracanthas, des épines-vinette et des prunellier dans une haie défensive. Cet arbuste aux dimensions raisonnables (2 m x 2 m), originaire de Chine et de Corée, fleurit au printemps (avril-mai), puis produit des fruits ronds, jaunes, à la chair si acide qu’elle en est immangeable.

Cet agrume, à feuillage caduc, est extrêmement rustique (entre – 20° et – 25°C) s’il est cultivé dans de bonnes conditions : un sol bien drainé, plutôt sec, non calcaire, au soleil et protégé des vents les plus froids et desséchants. Après la plantation, paillez copieusement et arrosez bien la première pour l’aider à bien s’installer. 

Bon à savoir : la rusticité de l’espèce type lui vaut d’être très souvent utilisée comme porte-greffe.

 

Le prunier tortueux ‘Kojo-no-mai’

Prunus Kojo-no-mai - Hortus Focus
©Isabelle Morand

Comme le rapporte Franck Sadrin, dans son ouvrage “Cerisiers du Japon” (éd. Ulmer), ce Prunus incisa a été découvert “sur le sentier Yoshida menant au mont Fuji. L’arbre original prélevé en montagne est mort lors de sa transplantation. Heureusement, cette variété intéressante a été sauvée, car on avait prélevé au préalable des morceaux de son bois pour le multiplier à des fins commerciales. Ses nombreuses petites fleurs blanches simples, disposées le long des nombreux rameaux tortueux, laissent penser aux reflets de lumière qui scintillent à la surface d’un lac et lui donnent son nom japonais “Danse sur le lac”.  

Ce petit cerisier aux rameaux tortueux est particulièrement bien adapté aux petits jardins (maximum 2,5 m x 2,5 m), mais également à la culture en pot (rarement plus de 2 m en tout sens). C’est un ravissement quand il épanouit, en fin d’hiver ou début de printemps, ses fleurs simples, blanches. 

Très rustique (minimum – 20°C), ‘Kojo-no-mai’ aime le soleil, un sol bien drainé, plutôt frais, mais pas trop calcaire. Pensez à l’arroser en été, d’autant plus si vous le cultivez en pot. Son feuillage caduc se teinte de rouge cuivré à l’automne. 

 

Le noisetier tortueux, vert ou pourpre

Corylus avellana contorta - Hortus Focus
©Isabelle Morand

J’ai la chance d’avoir dans mon jardin un Corylus avellana ‘Contorta’ à feuillage pourpre. Il fait mon bonheur à longueur d’année, surtout quand ses chatons – pourpres eux aussi !- dansent dans le vent ou quand la neige les recouvre d’un petit béret blanc. Dans sa ramure toute tordue, j’ai fait grimper une clématite à grosses fleurs violettes (désolée, j’ai perdu l’étiquette et donc son nom !). Au printemps, l’association est juste parfaite… Seul souci : au bout de quelques années, ce noisetier prend beaucoup de place dans un petit jardin. Heureusement, il peut se tailler entre décembre et février quand il est en repos de végétation. J’aime aussi beaucoup son feuillage caduc automnal, une couleur assez indéfinissable comme si on avait mélangé du jaune doré avec du caramel clair. 

Pour le rendre heureux, rien de très compliqué : du soleil ou de la mi-ombre, à l’abri des vents trop desséchants, dans n’importe quel type de sol restant frais. N’hésitez pas à pailler son pied. Chez moi, je n’arrose que le strict minimum. Il a bien tenu la sécheresse et la canicule de 2019, à l’exception de quelques extrémités de rameaux passées de vie à trépas, hélas !  

 

"Lien

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