Le lamier maculé, un couvre-sol performant

Lisa Herlick

Plante vivace, bien rustique, le lamier maculé (Lamium maculatum) a le même pouvoir couvrant que la bugle rampante ou la lysimaque dorée. Il s’installe avec vite et peut finir par former de jolis tapis.

Non, le lamier n’est pas une petite ortie !

C’est vrai qu’il ressemble un peu à une ortie, mais il n’appartient pas du tout à la même famille et, donc, il ne pique pas. Pour différencier les deux plantes, regardez tout simplement les feuilles. Celles de l’ortie sont toutes vertes, celles du lamier type arborent une marque blanche verticale plus ou moins marquée. Et du côté des variétés, on trouve des feuillages si panachés ou argentés que la confusion n’est vraiment pas possible. Du côté des fleurs, rien à voir non plus entre la floraison printanière (mars-mai) blanche, rose, mauve ou violette de Lamium maculatum, et celle érigée et estivale de l’ortie. 

Un excellent pouvoir couvrant

Installé dans des conditions aux petits oignons (voir plus notre Fiche de culture), un seul plant de lamier peut recouvrir une trentaine de centimètres carrés. Pas mal pour une plante qu’on achète généralement en godet et qui ne paye pas de mine. Donc, pour tricoter un tapis, 3 pieds suffisent au mètre carré. Et vous pouvez compter sur eux pour bien s’entendre avec les narcisses, les tulipes, les jacinthes (à la maison, j’ai associé lamier et jacinthes blanches, c’est plutôt pas mal) et habiller le pied des weigelas, deutzias, abélias, hydrangéas et autres arbustes. 

©Isabelle Morand
©Isabelle Morand

Lamier maculé – Lamium maculatum – Fiche de culture

  • Famille : Lamiacées.
  • Type : vivace à feuillage semi-persistant à persistant (parfait en hiver !).
  • Exposition : mi-ombre.
  • Sol : tous terrains riches et pas trop secs.
  • Plantation : au printemps ou à l’automne.
  • Hauteur : 15 cm.
  • Rusticité : excellente.
  • Multiplication : par division des souches ou par semis sous châssis froid.
  • Ennemis : à part les limaces qui peuvent plonger dans son garde-manger de jeunes feuilles, pas d’ennemi à l’horizon.
  • Culture en pot possible ? Oui, mais à l’ombre légère et dans une terre restant fraîche.
©Elena Cattaneo
©Elena Cattaneo

Nos variétés préférées de lamier maculé

Notre chouchoute absolue. ’White Nancy’ : les feuilles argentées sont marginées de vert. Fleurs blanches d’avril à juin ou juillet. Géniale pour éclairer les coins à la mi-ombre.

©ana Milin
©ana Milin

‘Beacon Silver’ : feuillages argentés marginés de vert. Floraison rose. N’hésitez pas à couper certaines tiges qui « filent » pour redensifier la plante. 

‘Purple Dragon’ : feuillage plus vert qu’argenté et fleurs violettes

‘Album’ : un très beau feuillage tout vert (avec un trait argenté médian) sur lequel ressortent particulièrement bien des fleurs blanches. 

‘Roseum’ : variété aisément identifiable par le trait marqué blanc argenté sur son feuillage bien vert. Fleurs roses. 

©Kristine Radkovska
©Kristine Radkovska
©Promesse de fleurs
©Promesse de fleurs

Une superbe nouveauté – pas encore essayée – repérée dans le catalogue de Promesse de fleurs. ‘Golden Anniversary’, au feuillage vert marginé de jaune, et trait argenté au centre de chaque feuille. Fleurs rose pourpre. Fort pouvoir couvrant puisqu’un pied suffit pour couvrir 50 cm2. Il existe une autre variété assez proche, ‘Anne Greenaway’ avec un peu plus de jaune sur le feuillage et qui, elle aussi, fleurit rose pourpre. 

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