6 plantes pour entrées et couloirs

Pilea mollis
Jayson Photography

Entrées et couloirs ne sont pas toujours faciles à végétaliser. Courants d’air, passages répétés et pas forcément beaucoup de lumière… Il existe cependant des plantes capables de supporter ces conditions.

Palmier bambou (Chamaedora elegans)

C’est un palmier vraiment peu encombrant (1 m de haut) et à la croissance lente. Il redoute vraiment le soleil, il fait donc partie des bonnes plantes pour entrées et couloirs. Le palmier bambou se signale par un très bon caractère. Il pousse dans un banal terreau pour plante d’intérieur, supporte un rempotage tous les 4 ou 5 ans. Sa motte doit toujours être humide, mais ne pas baigner dans l’eau.Vous pouvez vaporiser les feuilles de temps à autre.

Il peut passer l’été au jardin, à l’ombre protectrice d’un arbre ou d’un arbuste. À surveiller : les araignées rouges, à déloger l’hiver sous la douchette, et l’été d’un petit coup d’eau au tuyau. Côté cache-pot, vous avez l’embarras du choix : rotin, pot contemporain, poterie rustique, tout lui va !

Chamaedorea elegans
©Elena Petruneva
Pilea mollis
Pilea mollis 'Moon Valley' ©JaysonPhotography

Piléa mou (Pilea mollis)

Originaire du continent sud-américain, il fait partie de la famille de l’ortie (Urticacée), mais ne pique absolument pas ! Il peut pousser avec plus ou moins de lumière, fleurit l’été.

Cette espèce de pilea demande de l’eau régulièrement à longueur d’année (1 à 2 fois par semaine). Si vous ne l’arrosez pas assez, ses feuilles gaufrées, persistantes vont se flétrir. Idem si vous l’arrosez trop ! Donc il est relativement facile de rectifier la fréquence d’arrosage.  Vous pouvez aussi l’installer derrière une fenêtre exposée nord.

Cherchez la variété ‘Moon Valley’ aux deux nuances de vert.

La poule et les poussins (Tolmiea menziesii)

Il ne lui faut pas de soleil, du tout du tout, mais un peu de lumière quand même ! Cette plante pousse au jardin (rusticité : – 10°C) où elle peut être utilisée en couvre-sol, mais se comporte aussi très bien en intérieur. En hiver, arrosez-là une fois par semaine maximum ; le reste de l’année, une à deux fois.

Tolmie menziesii
©Roger Griffith / CC by SA

La poule et les poussins a besoin d’un substrat riche et pas trop desséchant. Son drôle de surnom lui vient des plantules qui apparaissent sur les feuilles, à l’embranchement des nervures. Une vraie curiosité…

Aglaonema commutatum
©dropStock

Aglaonéma (Aglaonema commutatum)

Cette plante d’intérieur n’aime pas le soleil, mais pas l’obscurité profonde non plus où elle va forcément s’étioler. Donnez-lui plus de lumière si c’est le cas. Depuis son introduction au milieu du XIXe siècle en provenance des Philippines, l’aglaénoma fait partie des plantes pour entrées et couloirs.

Rempotez-là quand elle a complètement rempli son pot (la sève étant toxique, manipulez la plante avec des gants). N’arrosez ni trop ni trop peu. Il se multiplie facilement : il suffit de prélever les drageons qui apparaissent à son pied. Donnez-lui une dose d’engrais tous les deux à trois mois.

Hedera helix en intérieur
©Flil

Lierre (Hedera helix)

Il ne fleurira pas à l’intérieur, mais on le lui pardonne tant il est facile à vivre. À une condition : n’oubliez pas de l’arroser, il déteste avoir les racines trop au sec. Du côté des cultivars, faites-vous plaisir : petites feuilles, grandes feuilles, panachures ou pas. Un lierre fait toujours son petit effet cultivé en suspension, il en retombe gracieusement. Bouturage hyper simple à partir de jeunes rameaux (de 12 à 15 cm) dans du substrat ou de l’eau.

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