On utilise souvent l’hortensia grimpant (Hydrangea petiolaris) pour couvrir un mur nu ou une façade disgracieuse. Il existe une autre grimpante parfaitement adaptée à ces situations : le Schizophragma hydrangeoides.
Voici une plante qui gagne à être connue. Rustique, cette liane asiatique aime les sols riches, neutres ou acides et restants frais. Une exposition au Nord lui va très bien, mais c’est à mi-ombre qu’il donnera le meilleur de lui-même, à l’ombre il sera moins florifère.
Comme le lierre, le Schizophragma hydrangeoides s’accroche à l’aide de crampons à son support. Moins vigoureux que son parent le Schyzophragma fauriei, le Schizophragma hydrangeoides est conseillé pour couvrir de petites surfaces.
Sa floraison estivale époustouflante est son principal atout. Elle ne ressemble à aucune autre, se compose de grandes inflorescences plates constituées de grandes bractées blanches au centre desquelles s’épanouissent de petites fleurs mellifères blanc crème parfumées.
Son feuillage caduc se colore en automne et ajoute encore au spectacle.
Une faiblesse à noter toutefois, les schizophragmas sont sensibles aux gelées printanières et les jeunes pousses printanières font le régal des limaces.
Thierry de Ryckel (Pépinière de la Thyle) est spécialisé dans la production d’une des plus vastes collections d’hydrangeas