Coup de gueule en faveur des pépiniéristes !

On en parle, mais que fait-on ? Didier Fogaras, Créa’Paysage, nous interpelle !

 

 

En France, pays aux climats, terroirs et paysages multiples, il existe une production végétale artisanale qui compte dans l’ensemble de la filière 53 000 entreprises, 170 000 emplois et 14 milliards de chiffre d’affaires.

Au sein de cette filière (paysage, horticulture, pépinière), 1239 pépinières qui font travailler 7520 personnes ; 1894 entreprises d’horticulture emploient 9720 personnes.

Un marché international

Compte tenu de l’organisation des marchés et des circuits de distribution, toujours à la recherche de simplification des approvisionnements, d’augmentation des marges et de réduction des coûts, les gros producteurs de plantes, essentiellement hollandais, se sont implantés massivement au détriment de la filière artisanale dont la production est plus variée, de qualité et permet la mise en œuvre de circuits courts.

En 2019, la France a importé 955 millions d’euros de végétaux !

Des pépiniéristes de moins en moins nombreux

Le nombre des pépinières décroit de 5 % chaque année, la part du chiffre d’affaires réalisé par ces mêmes pépinières sur l’ensemble des ventes en France est passée de 37 % à 34 % en trois ans. Ceci alors même que l’urgence climatique et écologique fait fleurir de beaux et longs discours sur la nécessité des circuits courts, de la préservation, mais aussi du développement de la biodiversité en ville comme à la campagne ! La dernière étude des entreprises du paysage réalisée avec l’IFOP rappelle que 8 Français sur 10 trouvent qu’il n’y a pas assez de végétal en centre-ville. Une opportunité non négligeable pour accroître l’activité locale !

Et moi, et moi, et moi…

coup de gueule : HerbesLe Coup de gueule de Didier Fogaras est là pour nous rappeler que si les végétaux affluent de l’étranger, c’est parce que c’est nous qui les achetons. Si la variété des plantes se réduit, c’est parce que nous n’allons pas chercher les conseils auprès des vrais spécialistes. Si nous laissons faire, c’est peut-être parce que nous ne sommes pas assez exigeants. Pas assez concernés. Pas assez courageux. C’est peut-être parce que nous nous laissons bercer, voire berner par le prix bas. Faut-il vraiment avoir deux plantes pour le prix d’une ? Ou bien donner tout l’espace à une seule pour être la plus belle, comme la rose du Petit Prince ?

Didier Fogaras nous rappelle que nos choix nous engagent non seulement pour l’esthétique de notre jardin, mais aussi économiquement, socialement et écologiquement !

“À Paris ou à New York, il n’est pas un citadin qui ignore que l’on coupe des arbres. On nous le dit, on le sait, mais personne n’éprouve en son corps la sensation physique de la déplétion des ressources.” 
Marc Jeanson – Charlotte Fauve – Botaniste – éd. Grasset.

Didier Fogaras : Créa’Paysage

 

Sources :
Val’hor
FNPHP

"Lien

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