Ce n’est pas la couleur la plus facile chez les rosiers, mais une fois installés, difficile de se passer de l’un ou l’autre de ces rosiers jaunes. Voici ceux que j’aime beaucoup, beaucoup !
‘Mermaid’, mon préféré
Sans doute mon préféré d’entre tous les rosiers jaunes. J’adore ces églantines aux étamines jaune orangé. Elles sont immenses, gracieuses, et sont présentes de juin aux gelées. Ce rosier grimpant montre une belle vigueur, il est superbe sur une façade ou planté au-dessus d’un muret. Seules précautions à prendre : l’installer à l’abri de vents décoiffants et dans une situation protégée des grands froids (les fortes gelées ne sont pas pour lui).
De grosses fleurs pour ‘Michelangelo’
Un rosier moderne, bien remontant jusqu’aux gelées et plutôt résistant aux maladies. C’est un rosier buisson qui peut monter jusqu’à 1,3 m. Chaque fleur mesure une douzaine de centimètres de diamètre. Les boutons sont jaune citron avant de s’ouvrir jaune mimosa. Plantez-le aussi pour son parfum « aux notes rosées et épicées avec une touche de miel », selon Matthias Meilland.
‘Anny Duperey’, très florifère
Depuis sa création, le succès de ce rosier jaune dédié à la comédienne (par ailleurs passionnée de jardin) ne se dément pas. Il faut dire qu’il offre une végétation très dense, une floraison extra-longue (de mai aux gelées), un jaune lumineux, mais pas trop flashy. Vous pouvez en faire la vedette d’un massif. H. : 1 m environ. Dernier atout : il n’est jamais malade.
‘Académie d’Orléans’, une valeur sûre
Une création de 2014 de Jérôme Rateau pour les Roses André Ève. Ce rosier buisson (1,10 m), très remontant, collectionne les récompenses dans les concours et ce n’est que justice. Le parfum est agréable, les maladies quasi absentes et les fleurs sont bien doubles d’un jaune pur. À noter : ce rosier se comporte également bien en pot.
‘Francine Royneau’, des fleurs originales
À cultiver au jardin ou en pot (H. 0,8 m), ce rosier polyantha offre des petites fleurs simples d’un jaune teinté d’orange. Mais ce sont surtout les étamines qui sont remarquables. Elles sont sombres et longues. Floraison remontante de juin aux gelées. Seul hic : l’absence de parfum.
‘Graham Thomas’, un grand classique des rosiers jaunes
C’est une star parmi toutes les créations du regretté David Austin. Créé en 1983, ‘Graham Thomas’ a obtenu le titre convoité de Rose favorite du monde en 2009 (distinction attribuée par la World Federation of Rose Societies). Sur l’arbuste éclosent, de mai aux gelées, des roses en coupe d’un jaune séducteur. Ses fleurs pâlissent à la défloraison. Ce rosier peut monter jusqu’à 1,5 m. Dans sa variété grimpante, il peut culminer à 3 m. Côté parfum, l’expert Robert Calkin en parle ainsi : « un frais parfum de thé, rafraîchi d’une pointe de violette. »
‘Golden Showers’, quasi sans épine
Vous pouvez l’installer même dans un passage, car il est pratiquement inerme, ce qui est pratique. Laissez-le grimper (H. 4,5 m) ou taillez-le pour le tenir en arbuste. La floraison jaune vif , semi-double, se renouvelle de mai aux gelées qu’il soit planté au soleil ou à la mi-ombre. Il est très rustique et peut donc être planté en toute région. Parfumé, sans plus.
‘Buttercup’ au parfum de rose Thé
Un rosier signé David Austin (1998) aux fleurs semi-doubles d’un jaune doux. Les pétales laissent passer la lumière et les fleurs exhalent un parfum prononcé avec une note – bien repérable – de fleur d’oranger. Le feuillage de cet arbuste (1,4 m) est clair. Il aime les situations ensoleillées et à mi-ombre.
‘Golden Wings’, un charme fou !
Il a un faux air de «’Mermaid’ (cf ci-dessus). ‘Golden Wings’ fleurit en grandes églantines jaunes (diamètre 8 – 10 cm), la couleur étant plus marquée au cœur. Les étamines sont jaune orangé, bien saillantes. Comptez sur une hauteur de 1,3 m et une excellente capacité à remonter. Pour le parfum, c’est zéro !
‘The Pilgrim’, le rosier jaune aux 170 pétales
Encore une création de David Austin (1991). Les fleurs en coupe sont vraiment pleines de pétales ce qui leur donne un charme dingue. Les pétales sont bien jaunes au centre et s’éclaircissent sur les bords. C’est un descendant de ‘Graham Thomas’ (voir plus haut). Il mesure 1 m environ, fleurit de juin aux gelées et préfère être planté en situation ensoleillée. Bien rustique.