Quand un feuillage n’est pas vraiment persistant… et pas vraiment caduc, on parle de marcescence. Le charme, le hêtre, les chênes sont marcescents, mais il existe d’autres espèces possédant cette même caractéristique.
La marcescence, naturelle et bien pratique !
Les arbres et arbustes à feuillage marcescent n’ont pas l’air super en forme à celui ou celle qui ne connaît pas le phénomène. Et pourtant, ils se portent comme des… charmes (OK, je sors !). Les feuilles se dessèchent, mais restent accrochées aux rameaux ou aux branches. La marcescence, c’est donc ça. Et les feuilles sèches tomberont quand les jeunes feront leur apparition au printemps.
Ces végétaux sont bien pratiques pour servir de brise-vue pendant l’hiver. Mais attention, un très gros coup de vent ou une période de gel sévère et prolongée peut tout de même faire chuter les feuilles et l’arbuste se retrouve tout nu !
Les végétaux marcescents les plus connus
Le charme (Carpinus) est très utilisé dans de nombreux jardins. Il est facile à travailler en haie ou pour dessiner des chambres de verdure (charmille). Autre avantage : le charme pousse vite (3 m environ en 5 ans) et se taille aisément.
Le hêtre (Fagus) est, lui aussi, utilisé pour former des haies. Les feuilles mortes constituent un bel écran visuel brun jusqu’au moment où les jeunes feuilles les font tomber genre « pousse-toi de la que je m’y mette ! ».
Les chênes (pas tous) et les châtaigniers.
La marcescence des fleurs
Le terme marcescence peut aussi être utilisé pour des fleurs qui persistent fanées sur la plante qui, en revanche, perd ses feuilles. C’est le cas des hortensias, hydrangéas, bruyères, capables de conserver leurs inflorescences fanées de l’automne au début du printemps, quand on les coupe au moment du nettoyage.
Bon à savoir
Avec l’âge, chênes et châtaigniers perdent un peu de leur capacité de marcescence.
