Que faire au jardin aujourd’hui ?
Opération division pour les plantes vivaces parmi lesquelles les hostas, les agapanthes, les heuchères (en suivant notre vidéo), les géraniums vivaces, la barbe-de-bouc…
Demain, jour feuilles.
Le dicton
Qui veut bonne melonnière, à Saint-Joseph doit la faire.
Bonne fête aux…
Joseph (aussi le 1er mai), Jo, Joé, Jose, Joselin, Joselito, Joséphin, Josian, Giuseppe, Pep, Pepe, Gepetto, Jospin, Josquin, Job, José, Josemaria, Josépha, Joséphine, Josiana, Josseline, Giusepina, Pepita, Pepa, Josette, Josiane, Osip, Youssef, Sepp, Jupp, Yusuf, Yossi, Isnard, Landoald
L’INFO
• En matière de biodiversité, faut-il préserver de nombreuses petites parcelles dispersées, ou en favoriser un nombre limité beaucoup plus vaste ? •🤔🤔🤔
Voilà une question qu’elle est bonne ! Et depuis longtemps… Elle est heureusement répondue depuis peu grâce à des chercheurs de l’Université du Michigan, en collaboration avec des collègues américains, brésiliens, australiens et allemands. La réponse restait en suspens, faute de données suffisantes pour trancher.
En regroupant leurs forces, tous ont pu examiner plus de 4 000 espèces de vertébrés, d’invertébrés et de plantes issues de 37 sites, dans le monde entier, l’article paru dans Nature fournit pour la première fois une synthèse globale : en moyenne, les paysages fragmentés comptaient 13,6 % d’espèces en moins à l’échelle de la parcelle et 12,1 % d’espèces en moins à l’échelle du paysage.
En résumé : vous observez des champs et des forêts (en bref, des biotopes différents). Chaque parcelle contient quelques espèces d’oiseaux (diversité alpha). Chacune contient des espèces d’oiseaux différentes de la précédente (diversité bêta). La biodiversité de l’ensemble du paysage est la diversité gamma.
And the winner is…
L’étude montre clairement que la fragmentation a des effets négatifs sur la biodiversité. Elle diminue le nombre d’espèces dans tous les groupes d’animaux et de végétaux considérés. Ainsi, l’augmentation de la diversité bêta dans les paysages parcellés ne compense pas la perte de diversité des espèces au niveau du paysage.
Évaluer la biodiversité n’est pas chose aisée…
La diversité peut se décomposer en trois niveaux, selon la focale avec laquelle on l’observe :
– La diversité alpha : c’est le nombre d’espèces présentes dans une parcelle, à l’échelle locale (station, maille, quadrat…) ;
– La diversité bêta : mesure la différence de composition entre deux parcelles ;
– La diversité gamma : mesure de la richesse à l’échelle plus globale (paysage, région…). Elle résulte de la diversité alpha et bêta.
Beaucoup d’indices servent ensuite à quantifier la diversité (ex.: indice de Shannon, Simpson, Whittaker…) ainsi que des techniques comme les courbes d’accumulation et la raréfaction et d’autres. On l’aura compris, ce n’est pas simple…
Enfin, lorsque les paysages se fragmentent, leur capacité à séquestrer le carbone se réduit. Cela reste à confirmer et fera l’objet de futures études !




