Que faire au jardin aujourd’hui ?
Semez des lentilles, des petits pois, des pois chiches, des fèves . Repiquez des plants de courgettes et de concombres.
Demain, jour fruits.
Le dicton
À la Saint-Honoré, s’il fait gelée, le vin diminue de moitié.
Bonne fête aux…
Honoré, Brady, Brendan, Brandan, Brandon, Brenda, Gens, Genséric, Pélerin (aussi le 1er mai), Ubald (aussi le 30 juin)
L’INFO
• L’insecte stérile, alternative aux pesticides pour l’agriculture ? •
Pas si simple. D’autant que le principe, mis en avant par certains syndicats agricoles, est qu’aucun pesticide ne soit interdit en l’absence « d’une solution » alternative « économiquement viable ». C’est le désormais célèbre : « Pas d’interdiction de pesticide sans solution ». L’objectif est alors de réduire le recours aux pesticides sans bouleverser la production agricole conventionnelle.
Cependant pour les experts du secteur, cet élément de langage, qui a l’apparence du bon sens, masque l’impossibilité de déployer les solutions alternatives sans une véritable refonte des systèmes agricoles.
Ainsi, la technique de l’insecte stérile (TIS), qui permet de limiter la reproduction des insectes ravageurs, est envisagée en France. Mais elle ne saurait se substituer aux insecticides, dans la mesure où elle implique de revoir en profondeur le système de production et d’impliquer tous les acteurs de la filière.
La France est le premier pays à s’ interroger sur les possibles effets néfastes de la TIS sur l’environnement. En effet, les insectes relâchés ne sont jamais tous stériles à 100 %. Ils peuvent transmettre leur microbiote spécifique aux insectes sauvages. Enfin, la disparition de certaines espèces, même nuisibles, provoque des bouleversements dans les équilibres de la biodiversité dont on ignore les répercutions à moyen et long terme.