L’USGS (United States Geological Survey), seule agence scientifique du ministère de l’Intérieur des États-Unis, met une somme de connaissances et de publications à destination de tous (encore faut-il super bien speaker english / american). Nous leur avons emprunté quelques incroyables photos, des portraits d’insectes impressionnants… L’occasion de découvrir quelques bestioles.
Une abeille des antipodes
Nesocolletes (synonyme Leioproctus) fulvescens vit dans l’île sud de la Nouvelle-Zélande. Elle niche sous terre, partout où les conditions lui sont favorables : sol sec ou sableux (on en trouve même sur les plages), lieu ensoleillé. Les abeilles de cette espèce butinent le raoulia, la gentiane des neiges, le chardon et l’achillée millefeuille.
L’abeille tournesol
Son aéroport préféré, c’est une grosse fleur de tournesol, mais Svastra obliqua ne rechigne pas à butiner des rudbeckias, non plus. Cette abeille vit en Amérique du Nord et Amérique centrale. Elle niche sous terre, creuse des tunnels, et on la considère comme un efficace aérateur du sol. Les mâles et les femelles arborent tous de longues antennes ce qui lui a valu son surnom d’abeille à longues cornes.
Trop étrange…On dirait que le Phrictus diadema s’est mangé une porte ! Cet insecte qu’on trouve en Guyane française mesure, adulte, environ 6 cm. Il appartient au genre des Hémiptères. Précision : phrictus signifie “horrible” en grec… Pauvre bête ! |
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Bleue à poils blancs !Osmia chalybea appartient à la famille des megachiles qui comprend de nombreuses espèces d’abeilles solitaires. On ne trouve cette abeille que dans l’est des États-Unis (Caroline du Nord, Floride, Texas). La femelle mesure environ 15 mm, et elle est plus grande et plus grosse que le mâle. Cette osmie butine les cirses, les céanothes et les fleurs du myrtillier. |
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Abeille africaineC’est au Kenya que l’on peut observer Nomia heart antennae. Son nom s’explique par une caractéristique propre aux seuls mâles. Le dernier segment de chaque antenne est modifié et présente une forme de cœur. |
Les fourmis de velours
C’est le nom générique donné aux mutillidaes, des hyménoptères qui ressemblent à la fois à des fourmis (elles en ont la forme allongée) et les guêpes (elles sont poilues comme elles, mais les poils sont rouge, orange, blancs). Les fourmis de velours vivent seules, ne se retrouvent que pour se reproduire. Seuls les mâles sont pourvus d’ailes. Les femelles sont aptères, mais elles savent se défendre. Leur piqûre est très, très douloureuse. La souffrance est, paraît-il, affreuse pendant une trentaine de minutes. |
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Chasseuse de coléoptèresScolia bicincta. Cette guêpe appartient à la famille des scoliidaes qu’on peut reconnaître (mais faut quand même être un sacré spécialiste…) à leurs ailes à l’extrémité ondulée et à des rayures jaunes ou orange. Ces guêpes sont appréciées en Asie, car les femelles sont des tueuses de coléoptères. Elles s’enfoncent dans le sol à la recherche de leurs larves et régulent ainsi les populations des coléoptères.
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Un ravageur en marcheSuperbe insecte, le fulgore tacheté (Lycorma delicatula) a quitté son Asie d’origine pour s’égayer un peu partout dans le monde (et on remercie une fois encore la mondialisation…). Cette cicadelle a été repérée en Corse ; elle est présente aux États-Unis depuis quelques années et fait des dégâts. Elle s’attaque à une douzaine de plantes ornementales parmi lesquelles le cédrèle de Chine (Toona sinensis), la vigne vierge (Parthenocissus quinquefolia), l’arbre à liège de l’amour (Phellodendron amurense)…
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