Ah, ces rosiers ! On les observe, on les inspecte et patatras, on finit souvent par trouver un truc qui ne va pas. Les maladies des rosiers sont nombreuses, pas toutes dramatiques. Et surtout, il existe bon nombre de solutions naturelles, et souvent toutes simples, pour les garder beaux et en forme.
Quand les pucerons passent à l’attaque…
L’invasion : Argh… Au printemps, ces petits insectes piqueurs-suceurs (Macrosiphum rosae) débarquent sur les tiges et les boutons des rosiers. Vous pouvez voir un dépôt un peu brillant et très collant sur les feuilles. Les pucerons se nourrissent de la sève et ils rejettent du miellat.
La contre-attaque : plus votre jardin sera riche en biodiversité, plus les ennemis naturels des pucerons se chargeront de leur faire la fête. Vous pouvez renforcer l’action en procédant à des lâchers de larves de coccinelle, de chrysope, de syrphe. La coccinelle adulte fait également du bon boulot.
Une maladie évidente : des taches noires apparaissent sur les feuilles qui jaunissent et tombent. Un rosier peut être complètement défolié en quelques semaines. La maladie est très courante quand les étés sont humides. Un champignon (Marssonina rosae) est à l’œuvre. Il commence par s’installer sur les feuilles les plus basses puis remonte.
Prévenir et guérir : à l’automne, pulvérisez de la bouillie bordelaise et ramassez toutes les feuilles malades pour éviter au champignon de rester sur zone. Quand vous constatez la présence de premières taches noires, pulvérisez sans attendre une décoction d’ortie ou de prêle.
Les vilains tétranyques tisserands
Des ennemis microscopiques : on les appelle aussi araignées rouges, mais ce sont des acariens. Ce sont des bestioles quasi invisibles, il fait vraiment inspecter la plante à la recherche de petits trucs jaunes ou rouges qui “gigotent” dans une toile toute fine. Piqueurs suceurs, les tétranyques tisserands attaquent les feuilles qu’ils font pâlir. Les feuilles prennent ensuite une couleur bronze. Les fleurs peuvent aussi être atteintes, se décolorer avant de se dessécher.
À la douche : délogez les bestioles en douchant régulièrement vos rosiers. Faites un lâcher de larves de chrysopes. Si les acariens n’ont pas encore formé leur toile, vous pouvez réaliser un lâcher de punaises prédatrices (Macrolophus pygmaeus). Une boite de 80 larves permet de traiter une belle zone de rosiers.
Ces abeilles solitaires sont agaçantes, car elles grignotent le bord des feuilles pour faire leur nid. Mais elles ne font aucun mal à vos rosiers. Supportez-les, car, de plus, les mégachiles sont d’excellentes pollinisatrices.
Saleté d’oïdium
Conditions d’apparition et manifestation : des journées très chaudes, des nuits fraîches et humides, c’est bingo pour Sphaerotheca pannosa, le champignon qui provoque l’oïdium. Les feuilles, les boutons floraux sont couverts d’un feutrage blanc. L’oïdium, une des maladies des rosiers parmi les fréquentes, se manifeste surtout en automne et au printemps.
Comment réagir : supprimez les parties atteintes de votre rosier. En prévention : n’arrosez pas le feuillage de vos rosiers le soir.
Un coup de mou : les jeunes feuilles sont jaunes, la nervure centrale demeurant verte. Le phénomène se produit souvent en sol calcaire si la variété de rosiers choisie n’est pas adaptée.
Que faire ? En premier lieu, choisir des rosiers bien adaptés à votre sol calcaire (voir le catalogue des pépinières Brochet-Lanvin, la bible pour les sols calcaires). Dans tous les cas, au printemps, apportez au pied du rosier du fer chélaté (vous trouverez du prêt-à-l’emploi en jardinerie et sur internet).
Les tenthrèdes dévoreuses de feuilles
Reconnaître l’ennemi : si vous voyez des “mini-chenilles” toutes vertes avec ou sans ponctuations noires se taper la cloche sur vos rosiers, ce sont des tenthrèdes. En fait, ce ne sont pas des chenilles, mais des larves d’hyménoptères qui se régalent des feuilles. Leur appétit est féroce et bien souvent, derrière leur passage, ne subsiste que la nervure de la feuille !
Solutions naturelles pour s’en débarrasser : si quelques-unes seulement ont élu domicile sur votre rosier, enlevez-les à la main, écrabouillez-les entre les doigts (mettez vos gants). En cas d’infestation massive, vous pouvez couper les parties atteintes, pulvériser une solution à base de savon noir. Et n’oubliez pas que les oiseaux en raffolent… À l’automne ou en hiver, binez le pied des rosiers, les nymphes ne supportent pas le froid.
Le signe qui ne trompe pas : une espèce de duvet gris recouvre les bourgeons floraux quand le temps est humide. La maladie est provoquée par un champignon (Botrytis cinerea).
C’est moche, mais pas grave : coupez vite les fleurs abimées (pas la peine que le champignon se propage ailleurs). N’arrosez pas vos rosiers.
La rouille s’est installée ?
Trop d’humidité provoque cette maladie cryptogamique. Pour reconnaître la rouille, il suffit d’observer le revers des feuilles, vous y trouverez des pustules orange.
Comment en venir à bout ? Taillez et brûlez les parties atteintes. Vous pouvez ensuite pulvériser un fongicide à base de cuivre ou une décoction de prêle.
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