Le kokedama est un art récent, à peine un quart de siècle, qui nous vient du pays du Soleil-Levant.
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Racines anciennes
Il prend racine dans trois techniques très anciennes : celle du bonsaï, de l’ikebana ou art floral et de la nearai ou utilisation de mousse pour couvrir un dôme de substrat.
Il s’installe en Europe il y a moins de 10 ans et séduit rapidement les amoureux du 100% écologique autant que les passionnés d’esthétiques épurées et de création florale.
Ses qualités graphiques, le plaisir tactile et ludique séduisent les jardiniers professionnels autant qu’inexpérimentés, les adultes autant que les enfants !
Alexandre Choteau, jeune pépiniériste belge, n’a pas résisté à l’appel du kokedama. Il faisait une démonstration lors de La Fête des Plantes de Saint-Jean de Beauregard (automne 2016).
Le bon choix
Pour vos premières tentatives, ne soyez pas présomptueux, choisissez une plante robuste et peu exigeante. Vous compliquerez les compositions et les plantes peu à peu.
Nettoyez les racines de l’ancien substrat. Vous le remplacerez par un mélange savamment dosé en fonction de la plante choisie et composé de : terre de Ketho (argile naturelle noire et collante du Japon), vermiculite (minerai naturel proche de la famille des micas pour alléger et isoler) et Akadama (argile volcanique).
Où en admirer ?
Que lire ?
Kokedama, l’essence de la nature dans un écrin de mousse, par Franck Sadrin et Jérémie Seguda