Le Prix Saint-Fiacre 2017 est décerné à…

Décerné depuis 1971 par des journalistes spécialisés, ce prix qui porte le nom du patron des jardiniers récompense depuis 1971, un ouvrage de langue française abordant les thèmes du jardin, du jardinage ou ceux du monde végétal. C’est un prix destiné, avant tout, au grand public. Et si on y parle un peu latin, c’est pour la bonne cause ! Voici le palmarès 2017 et l’ensemble des livres retenus en dernière sélection par le jury.  

Prix Saint-Fiacre 2017

Des graines et des hommes au fil de l’histoire et des cultures 

(Nathalie Vidal. Delachaux et Niestlé, 336 p. 45 €)

Ce n’est pas vraiment un livre sur la botanique, mais un outil on ne peut plus curieux pour redécouvrir les végétaux côtoyés quotidiennement en ville. Chaque fois que nous traversons nos rues et nos quartiers, entre les pierres où dans les espaces herbeux paradent des fleurs jaunes, blanches ou rouges, à feuillage dentelé ou à feuilles charnues, d’autres violettes sortent au coin d’un mur, mais les connaît-on vraiment ?

Muni de ce coffret reprenant l’ancienne méthode des cartes perforées aux critères de formes et de couleurs, il suffit d’enfoncer une baguette de bois dans un trou correspondant à l’un des critères de la plante observée, de secouer le paquet de cartes pour éliminer les fiches non concernées. Puis on recommence avec un autre critère. Après trois manipulations, la ou les cartes restantes nous permettent d’identifier facilement la plante en question. Cette boîte « magique » contient un livre documentaire, 101 fiches botaniques détaillées, un herbier et un carnet de notes. Idéale pour les enfants à partir de 7 ans.

Christiane Rivallin

Coups de cœur du jury

La Fleurette et le camionneur. À la découverte de la nature en ville

(Gilles Carcassès . Éd. Ulmer. 192 p.19.90 €)

Il s’en passe de belles, dans nos buissons, massifs, chemins ou parkings en ville ! Des plantes, des animaux aux mœurs parfois insoupçonnables s’activent sans même que nous nous en apercevions. Gilles Carcassès nous les fait découvrir, lui qui n’hésite pas à épier, photographier les moindres recoins de nos cités. Son art est de nous les faire découvrir, alliant humour et information scientifique, avec de superbes photos à l’appui. Ce ne sont qu’intrigues, histoires d’amour, de beautés fatales et même de crimes ! On y trouve des chenilles punks, des gendarmes à protéger, des mangeurs de géraniums… Arrêtons-là les exemples. Émerveillez-vous et régalez-vous dans ce polar scientifique. En le refermant, vous vous sentirez plus savant, après des moments palpitants et pleins d’humour. Et vous saurez enfin pourquoi l’auteur a intitulé son livre «  La Fleurette et le camionneur ».

Jean-François Coffin

 

Jardins du cinéma

(Michel Berjon. Éditions Petit Génie. 480p. 29€)

Voilà un sujet trop rarement traité… qui rend cet ouvrage fort réjouissant, apportant sa singularité, son originalité dans la littérature sur les jardins. Michel Berjon a bien renouvelé mes a priori sur le jardin au cinéma. Il nous rappelle quand même que le lien entre jardin et cinéma est né avec le premier film de fiction. Intitulé « Le Jardinier », il a été tourné en 1895 par les Frères Lumière dans leur potager ! Jardins de notre temps, jardins des villes, jardiniers, mais aussi bien sûr l’amour dans le jardin ou encore la mort et la convivialité comptent parmi les thèmes traités. Ceci permet une lecture discontinue, chère aux lecteurs butineurs et pressés d’aujourd’hui. C’est très accessible, agréable à lire, avec une accroche originale qui peut séduire les jardiniers, mais aussi les cinéphiles futurs jardiniers. Michel Berjon est rédacteur aux Fiches du cinéma. Il a remanié ses supports de cours destinés à des étudiants en aménagements paysagers pour nous faire partager ses connaissances dans ce livre. 

Marie-Aline Prévost 

 

Atlas de botanique poétique

(Francis Hallé en collaboration avec Éliane Patriarca. Éd. Arthaud. 144 p. 25 €)

Docteur en biologie et en botanique, dendrologue, explorateur, Francis Hallé est spécialiste en écologie des forêts tropicales humides et en architecture des arbres. Fervent défenseur des forêts primaires, il a participé à la conception du radeau des cimes qui permet aux scientifiques d’étudier la canopée et, avec Luc Jacquet, à la réalisation du magnifique film “Il était une forêt”. Il milite pour l’agroforesterie et est l’auteur de nombreux ouvrages parmi lesquels “Plaidoyer pour un arbre”, “Un jardin après la pluie”, “Aux origines des plantes”.

Cet atlas délicieusement illustré par les croquis de l’auteur nous permet de découvrir des plantes énigmatiques, extraordinaires, comme le figuier étrangleur, la plante qui siffle, une herbe qui danse lorsqu’elle perçoit du bruit, la liane caméléon, l’arbre fontaine, l’arbre caoutchouc, les arbres souterrains…

L’auteur aime s’installer au sommet des arbres pour observer, écouter, dessiner, étudier la biodiversité. Depuis des années, il passe sa vie à regarder les arbres naître, vivre et mourir….c’est le voyage de toute une vie. Ce bel ouvrage est un hommage au végétal, un véritable poème.

Françoise Simon 

 

Les autres ouvrages sélectionnés

Biodiversité fais-la toi- même !

(Texte, illustrations et réalisation graphique Caroline Bureynski-Delloye. Gallimard, collection Alternatives. 128p. 15€)

Cet ouvrage rassure le lecteur en lui proposant 50 recettes illustrées pour se reconnecter à la nature avec simplicité. Des idées que Caroline Bureynski-Delloye a recueillies auprès de jardiniers (cités en fin d’ouvrage). L’auteure dédramatise la biodiversité au jardin et nous voilà déjà acteurs de notre bout de planète comme monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir. Par exemple : abandonner quelques noix sur l’arbre pour partager la récolte avec les écureuils, laisser des fleurs fanées, désherber en douceur (avec des cartons)… Pour observer, tester, expérimenter, rester en conversation perpétuelle avec son jardin. 

Marie-Aline Prévost 

 

Bienvenue chez nous, une aventure en quatre saisons

(Texte de Gwendoline Raisson, illustrations Noémie Malbecq. Belin Jeunesse. 32 p. 14,90 €)

Au lotissement Les Mille-branches, on attend avec impatience l’arrivée annoncée des grocodiles. Dans le grand cerisier qui se prépare à l’hiver, on se demande qui peuvent bien être ces fameux grocodiles. La question agite le petit peuple de l’arbre. Les saisons s’enchaînent et toujours personne à l’horizon. C’est bientôt le printemps. Kriek le canard revient de son tour du monde avec Kriekette. Une cigogne apporte un œuf que va couver Burlat le hérisson… 

On a aimé les textes qui ne manquent pas d’humour et les illustrations craquantes de cet album qui raconte la vie de petits animaux très attachants. Une façon aussi d’aborder le sujet de l’accueil de l’Autre, cet étranger inconnu qui interroge, dans une communauté établie. 

Isabelle Morand

 

Fleurs et arbres en bord de chemin

(Marc Giraud, photos de Fabrice Cahez. Delachaux et Niestlé. 256 p. 24.90€)

L’auteur n’en est pas à son coup d’essai, naturaliste chevronné et chroniqueur radio, on lui doit « La nature au bord de chemin »  et « Les animaux en bord de chemin ». Dans tous ses ouvrages, il sait partager ses compétences scientifiques en employant un ton toujours empreint d’humour ; pour preuve, l’une de ses récentes productions : « La vie rêvée des morpions et autres histoires de parasites » ! Au fil de 12 chapitres, vous comprendrez comment les plantes se protègent, voyagent, se reproduisent, se protègent ou nous nourrissent… Son propos est largement éclairé par plus de 700 photos.

Ce livre très accessible donne des clés très originales pour découvrir et comprendre la botanique et en même temps, percevoir le message que souhaite nous transmettre l’auteur : les plantes nous ressemblent, elles sont dotées d’une forme d’intelligence et communiquent entre elles. Après sa lecture, vos promenades dans la nature prendront un tout autre sens ! 

Christian Ledeux 

 

Lotus – Les connaître et les réussir sous nos climats

(Yann Mumber et Gérard Malinvaud. Ulmer. 144 p. 22€)

Qui ne s’est jamais extasié devant une fleur de lotus ? Contemporaine des dinosaures, cette plante occupe une grande place dans l’imaginaire des Occidentaux. Probablement parce que sa culture est réputée, chez nous, comme étant difficile. Mais pour les peuples d’Asie, elle est une valeur commune. C’est dans les jardins impériaux des dynasties de mandarins qu’il devint ornemental. L’apparition du bouddhisme entraîna l’expansion de cette plante qui décorait pagodes, temples et palais.

En Asie, le lotus possède une dimension spirituelle : sa fleur représente la pureté de l’âme, la longévité de la vie, l’épanouissement de l’être et la paix. C’est aussi un ingrédient très prisé en cuisine. Tout se mange : rhizome, tige, feuille, fleur et graines. Il possède également des vertus médicinales très utilisées dans la médecine chinoise. C’est enfin une fleur très prisée en art floral.

En France, le lotus est une plante décorative de bassin. Elle se cultive plus facilement que les jardiniers ne le croient. C’est la découverte de cette plante sacrée que deux passionnés nous proposent dans ce premier livre consacré à cette plante en France. Un voyage passionnant pour apprendre que le lotus bleu du Nil n’est qu’un nymphéa, le coloris bleu n’existant pas chez le lotus. De quoi rendre son rêve réalité…

Patrick Glémas

 

Art et nature à Chaumont-sur-Loire

(Chantal Colleu-Dumond. Flammarion. 176 p. 40 €)

Cet ouvrage révèle l’art et la nature en perpétuels mouvements à Chaumont-sur-Loire sous la plume de Chantal Colleu-Dumond et l’objectif d’Éric Sander. Les œuvres végétales mises en scène par des artistes venus de tous horizons nous enchantent par leur inspiration inédite et par le choix de la matière, de l’alliance et des formes. L’art pénètre au cœur de la nature sans s’y abîmer dans un mélange subtil, modulant son horizon avec des murs et des passages de verdure, des bois et des troncs façonnés ou libres sous l’œil en marbre de la mémoire posé sur cette appartenance mutuelle liée à l’éphémère, la poésie, l’ombre et la lumière en savante liberté.

Marie-Claude Eyraud

 

La pointeuse botanique

(Annabelle Buxton et Gérard Arnal. Actes Sud Junior. 48 p. 21 €)

Nous embarquons pour un voyage à travers le temps, les civilisations et l’emploi des graines et grains dans le monde. On y apprend que leur collecte et leur transformation remontent à 30 000 ans, que les traces des toutes premières céréales et des légumineuses qui nourrissaient les populations n’ont que 12 500 ans ! Puis, on part à la découverte de graines connues comme le poivre, la vanille ou le café et d’autres moins, tels la noix de Bancoul dont on extrait les pigments, le Yopo qui entre dans la composition des poudres hallucinogènes, ou encore le lotus pour la confection des chapelets. Des coques de toutes sortes de noix finissent leur vie en bijoux, boîtes à secrets ou objets de décoration gravés si finement qu’on les dirait minérales.

Toutes ces graines nous révèlent leurs origines et leurs aventures, de la cueillette à la transformation et ce, depuis la nuit des temps. C’est dans cet univers étonnant et captivant que nous voguons au fil des pages où nous attendent anecdotes, légendes et de belles illustrations. 

Christiane Rivallin

 

Le mystère des Nigmes

(Claude Ponti. École des loisirs, 48 p. 18.80 €)

Écrit et dessiné par Claude Ponti c’est un délire de souris monté sur une intrigue alambiquée, magique et truffée de rencontres et de situations extraordinaires dans un beau décor urbain végétal. Un vol d’archives près du square Albert Duronquarré est le fil conducteur de cet ouvrage animé par une flopée de délicieuses souris friponnes qui jouent les détectives pour remettre la main sur les inestimables « textes mémoire »  disparus de la vie passionnante de Georges et de son square. Les rongeurs découvrent que les lettres des mots de cette histoire  sont remplacées par des pattes de mouches. Une catastrophe ! Le délire commence avec la rencontre de Carla Manio le magnolia et de l’oiseau feuille Feuilloizelle qui conduisent les souris vers 3 Nigmes : la Sage, la Mord’haine et la Terrifieuse . L’écriture et le dessin vous aideront à décrypter cette affaire rocambolesque. Les livres d’archives retrouvent leurs lettres disparues et la mémoire ! Tout est bien qui finit bien…

Marie-Claude Eyraud  

 

Minute papillon !

(Texte et illustrations de Gaëtan Doremus. Le Rouergue. 32 p. 13,90 €)

C’est l’histoire d’une chenille qui se prenait pour… un ogre ! Elle se balade dans le potager, grignote ce qui lui tombe sous la dent et se teinte peu à peu des couleurs des aliments avalés pour devenir le plus beau des papillons. Mais la chenille est persuadée, elle, qu’elle mange des animaux. D’ailleurs, quand on regarde autrement les illustrations, on se dit qu’elle a raison la chenille quand, dans une aubergine, on voit se dessiner une… baleine !  

Une super bonne idée, pédagogique et ludique, pour emmener les tout petits à la découverte des légumes et les fruits. Un livre savoureux qui associe passé (on y retrouve l’esprit des planches botaniques) et présent (style BD et expressions bien d’aujourd’hui). 

Isabelle Morand

 

Le génie de l’arbre

(Bruno Sirven, avec la collaboration d’Alain Canet. Actes Sud . 432 p, 42 €)

Un  titre prometteur et une vérité, non négociable, destinée à ceux qui considèrent toujours l’arbre comme une fabrique de bois lucrative ou un objet urbain, décoratif  éphémère, taillable, et corvéable à merci ! Car, le génie de l’arbre, l’intelligence de sa nature, “c’est de savoir tout faire, avec presque rien, ou plutôt sans nous priver de quoi que ce soit!” Dans la foulée de Francis Hallé et autres passionnés, tous convaincus que l’avenir de l’Homme dépend de celui de l’arbre, Bruno Sirven invite, en particulier, élus, aménageurs  et acteurs économiques à reconsidérer la place, dans toutes leurs actions, de ce végétal dont la vie secrète se révèle peu à peu…

Une quête urbaine, rurale, et humaine, en France et ailleurs pour la reconquête de ce partenaire bienveillant d’autant  plus respectable qu’il est le plus grand être vivant, battant des records de taille et de longévité !Tel est le plaidoyer, émaillé d’exemples et de solutions  constructives, proposées avec humilité, et douceur par ce géographe et son coauteur, Alain Canet. Un bel ouvrage, à la table des matières très riche, des descriptions paysagères, témoignages et évocations scientifiques et une vision multifacettes, pratique et originale qui permettent de mieux comprendre, celui dont la façon de croître et se multiplier, au cours d’ un voyage immobile entre ciel et terre, nous interpelle toujours!    

Jocelyne Devedjian

 

Les enfants ! Vous venez jardiner ?

(Ghislaine Deniau. Éd. Terre Vivante. 120 p. 14 €)

 Parents, grands-parents, ne me dites pas que vous n’avez jamais connu ce petit moment d’angoisse devant vos chers bambins, avachis sur le canapé, un « je ne sais pas quoi faire »  aux lèvres.  Ce livre – et pas seulement son titre ! – est la bonne réponse à opposer à ce désœuvrement. L’auteure, animatrice nature, y a réuni 45 activités pour « faire aimer le jardinage aux enfants » ou, tout au moins, leur faire connaître et comprendre la nature. Temps de réalisation, difficulté, la bonne saison, un déroulé détaillé du comment faire… Pour chaque activité vous êtes pris par la main. Et ce n’est pas que de la culture… Vous pouvez aussi  concocter avec eux une salade de radis-souris, de la peinture à la pelure d’oignon, un gîte pour abeilles solitaires… Un livre plein de malice pour s’amuser en famille !

Rosenn Le Page

 

 

Jardins de la Martinique – Un esprit de liberté

(Isabelle Specht. HC Éditions Fondation Clément. 304 p. 28.50€)

Amoureuse des îles tropicales dans lesquelles elle a vécu quelques années, Isabelle Specht est l’auteur de plusieurs ouvrages dont “Jardins de la Guadeloupe” et “Jardins de la Réunion”. Titulaire d’un doctorat en géographie rurale, formée à la conception et à la création de jardins à l’École nationale supérieure de paysage de Versailles, elle partage à nouveau avec le lecteur ses connaissances et sa passion dans ce bel ouvrage “Jardins de la Martinique”

Richement illustré, documenté et pratique ce livre nous offre la découverte …d’une nature hors du commun, généreuse, fantasque, redoutable qui se prête aux expérimentations botaniques les plus audacieuses (…), des jardins anticonformistes d’une exceptionnelle richesse qui ont contribué à la naissance du mythe de “Madinina, l’île aux fleurs”…. Des jardins de Balata à la pépinière de Beauvallon, du vallon de l’Anse-Latouche à la Savane des esclaves, nous découvrons la beauté et la richesse des jardins créoles, une biodiversité unique et des aspects sociologiques parfois surprenants, liés à la genèse et à la singularité de la Martinique.  

Françoise Simon 

 

La collection fruitière, du jardin du Luxembourg

(Ouvrage collectif. Naturalia, Publications.  230 p. 20 €)

Avec ses belles poires joufflues, la couverture de cet ouvrage très attachant est déjà une invitation… La promesse d’un voyage initiatique, guidé par 5 plumes érudites et talentueuses, à travers l’histoire, encore trop mal connue, de ce lieu de mémoire, conçu et développé il y a 350 ans par les Chartreux, occupants des lieux. Aujourd’hui, au sud-ouest du jardin du Luxembourg, un conservatoire vivant, de 2500 m2, rescapé de la Révolution (d’abord déplacé à Sceaux puis considérablement réduit à son retour sous Napoléon III, et par l’équerre et la règle d’Haussmann, lors du percement de l’avenue de l’Observatoire), témoigne encore de ces superbes pépinières. 

Dans ce patrimoine remarquable, fierté du Sénat, conservateurs, botanistes et jardiniers perpétuent  savoir-faire et  gestes ancestraux. Tout un art pour planter, élever, former en palette à la diable ou en oblique, en gobelet et en fuseau, de précieux fruitiers…  Et on y initie un public curieux. Ici, parler de ‘Grosse Mignonne’, ‘Téton de Vénus’, ‘Cuisse Madame’, mais aussi de ‘la Virgouleuse’, n’a rien de grivois! Il s’agit simplement de l’évocation de quelques-unes des 50 variétés anciennes de pêches, poires et pommes auxquelles les aquarellistes Jean-Claude Schaeffer, et Denys Boucher ont redonné corps et formes, dans la cinquantaine de fiches complétant l’ouvrage. Comme les iconographies anciennes, les portraits des précurseurs et les catalogues détaillés des Chartreux de 1758 à 1809. Grâce à sa maquette très élégante, ce petit livre très riche en informations mérite d’accompagner tous les visiteurs.    

Jocelyne Devedjian

Jean Mus, Jardins méditerranéens contemporains

(Dane Mac Dowell, Jean Mus et Philippe Perdereau. Éd. Ulmer, 192 p. 45 €)

Entre le savoir-faire de son père, chef jardinier de la villa Croisset, la théâtralité de Ferdinand Bac et l’art du tracé de Russel Page qui l’ont inspiré, le talent de Jean Mus a fait son chemin. Pendant 30 ans, il a œuvré dans des jardins d’exception. Il y a forgé son « style méditerranéen ». À travers 22 jardins de création récente, les photographies de Philippe Perdereau et le texte circonstancié de Dane McDowell vous emmènent en promenade dans l’univers créatif de ce grand paysagiste. Autour de la Côte d’Azur, mais pas seulement… Aux Baléares, en Hollande et en Californie ! Le beau format à l’italienne met en valeur les diverses vues de chaque jardin. 

Rosenn Le Page

 

 

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