Imaginés, créés par Patricia Laigneau, les jardins de contes de fées du Château du Rivau, en Touraine sont un étonnement permanent. Impossible de dissocier les scènes, les aménagements végétaux et ces œuvres d’art monumentales qui ponctuent, magnifient les jardins. Voici celles que je préfère (mais c’est tellement difficile de choisir !)
Bottes de sept lieux
Deux bottes immenses en bordure du verger du Paradis. L’œuvre est installée dans les jardins depuis 2008 ainsi qu’une autre “Le Vaisseau de jardin”, un arrosoir géant (mais vous noterez que sa capacité n’est que de 3 litres !) installé à deux pas du Labyrinthe d’Alice. Ces objets quotidiens surdimensionnés nous font nous sentir tout petits petits.
“Invendus – bottes”, de Lilian Bourgeat.
Surprise au potager
Une grosse, très grosse taupe surgit du Potager de Gargantua, situé à l’entrée du château. L’été, cette taupe semble émerger des dahlias ou légumes d’été. Et dialogue avec les paons du château, des gourmands effrontés qui arpentent tous les jours le potager à la recherche d’une ouverture dans les cages en grillage qui protègent les salades de leurs gloutonneries.
“Taupologie”, de Ghyslain Bertholon.
Gambettes géantes
C’est, pour moi, l’une des plus belles surprises des jardins du Château. On découvre cette œuvre après avoir parcouru la plus grande partie des jardins. Et puis, au milieu des tilleuls et des charmes, on distingue des jambes qui font vivre les arbres, donne envie de courir avec eux. Pour s’éloigner du monde ou le parcourir ?
La forêt qui court, de Basserode.
Envol…
L’inventeur des ChampiComposteurs et des ChampiCabanes est le créateur de deux œuvres au Rivau, un Lutin médiéval dans la Forêt enchantée (où l’on peut également voir quelques nains de jardins qui nous rappellent certains hommes politiques…) et ce Phoenix qui donne l’impression de s’envoler en permanence. L’œuvre est installée dans le fond des jardins du château.
Le Phoenix, de Claude Pasquer.
Tour de garde
Au croisement des douves sèches, du jardin des Philtres d’amour, du Verger de Paradis et de la Cassinina (une enfilade de rosiers grimpants), s’élève une tour qui reprend la forme en poivrières du toit des tours du château.Elle est faite de sarments de vignes. Ce lieu est aussi le préféré des paons pour une raison toute simple. Un miroir y est installé et les paons, un peu crâneurs, adorent s’y ad(mirer).
La Tour du Bois dormant, de Dominique Bailly.
Le rouge est mis !
Rien ne peut pousser dans ce “hénaurme” pot rempli de béton.
Il répond aux bottes géantes installées de l’autre côté du verger de Paradis
et ouvre (ou clôt !) le Jardin des fées planté de rosiers blancs.
“Pot Rouge”, Jean-Pierre Raynaud.
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