Que faire au jardin aujourd’hui ?
Pas de jardinage avant 8 h 47, en raison d’un nœud lunaire. Parfait ! Ça laisse toute la journée pour planter des pommes de terre de conservation, des ocas du Pérou, des topinambours, des hélianthis. Pour repiquer des céleris-raves et des poireaux.
Demain, jour racines.
Le dicton
À la Saint-Désiré, tu peux découvrir ton nez.
Bonne fête aux…
Désiré, Désirée, Désir, Mourad, Nahia, Naïa, Tunvez, Teune, Theomata, Thumeth, Tunvé, Tuvezh
L’INFO
• Des vaches sauvages, sur une île perdue de l’océan Indien •
L’île Amsterdam est située à 4 440 km au sud-est de Madagascar. Sa taille de 58 km2 est comparable à Noirmoutier. Cette île est soumise à un climat océanique tempéré, balayée par des vents constants et parfois violents, et exposée à des précipitations fréquentes, notamment l’hiver. Il n’y a pas d’eau douce, de manière permanente. Bref, pas l’endroit le plus sympa pour y passer ses vacances de Noël. Cependant, elle abrite des centaines de bovins retournés à l’état sauvage (un processus appelé marronnage ou encore féralisation).
De récentes études génétiques ont permis de déterminer d’où venaient ces vaches !
Tout est parti de 5 vaches apportées, en janvier 1871, par un Réunionnais M. Heurtin et sa famille, qui ont débarqué sur l’île et tenté un élevage de bovins et la culture de la terre. Ils sont retournés à la Réunion six mois plus tard en abandonnant les bovins qui se sont acclimatés et sont retournés à l’état sauvage. Les études ont montré que les premières vaches étaient issues de race jersiaise (env. 75 %) et de zébus originaires de l’océan Indien (env. 25 %). Un croisement très spécifique aux bovins réunionnais de l’époque.
Les vaches, dont la population s’est multipliée, jusqu’à atteindre 2000 têtes, ont gravement modifié l’équilibre naturel, dévastant la flore en faisant pratiquement disparaître l’unique espèce d’arbre de l’île, le phylica (Phylica arborea), lequel n’a survécu que dans de rares zones inaccessibles aux bovins.
En 1988, une importante réduction du bétail fut décidée, et les survivants furent cantonnés sur 20 % du nord de l’île afin de préserver la flore locale.
Depuis 2006, l’île Amsterdam fait partie de la réserve naturelle nationale des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), un sanctuaire de biodiversité, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.