Ce n’est pas une blague… La Journée mondiale de l’orgasme existe bel et bien depuis 2006. On va vous expliquer pourquoi, qui l’a créée et dans quel but. Et le principal étant d’y croire (!), sachez qu’il existe des plantes qui dopent la progestérone… et la testostérone.
En avoir… ou pas !
Selon une étude de l’Ifop en 2014 réalisée auprès de 1006 femmes françaises (ben, oui, seulement des femmes, ça commence bien…), 57% ont eu au moins un orgasme par mois, 32 % au moins un orgasme par semaine. 20% d’entre elles n’ont pas eu d’orgasme pendant l’année écoulée. Ce phénomène se nomme dysorgasmie. Cette dysorgasmie est moins courante, mais existe bien sûr chez les hommes.
Chute de tension…
Deux pacifistes américains, Donna Sheehan et Paul Reffell, sont à l’origine de la création de cette Journée mondiale de l’orgasme célébrée lors de la nuit la plus longue de l’année, celle du solstice d’hiver. Mais, en 2006, on est loin d’une journée de sensibilisation à la dysorgasmie… Les deux fondateurs de l’association Global orgasm for Peace ont une conviction : “Un nombre élevé de pensées positives liées à un plaisir sexuel quasi simultané peut modifier le champ d’énergie de la Terre et réduire, en conséquence, les niveaux dangereux d’agression et de violence actuelle…”. Rien n’est jamais venu étayer leur théorie, mais l’occasion faisant les larrons, y’a pas de mal à essayer de lutter ainsi pour la paix sur Terre…
Journée de l’orgasme, les plantes à la rescousse
On ne va pas vous faire un cours sur les 1001 conditions qui permettent à chacun/chacune d’atteindre le nirvana. À chacun/chacune de découvrir les chemins qui mènent au Graal sexuel. Mais si la libido est en baisse, c’est évidemment encore moins facile de décrocher LE pompon. Certaines plantes ont le pouvoir d’aider au réveil d’une libido en berne, agissent sur les hormones sexuelles féminines ou dopent la testostérone. En voici quelques-unes (piochées notamment dans le livre “Plantes du plaisir. Petit guide des remèdes naturels aux « troubles » de l’amour”, Ulmer)
La fleur de houblon et la feuille de sauge : action œstrogénique et progestative, relance de la sécrétion d’hormones sexuelles. Indiquées pour les femmes en périménopause et ménopause. Contre-indiquées aux femmes atteintes ou ayant été atteintes d’un cancer du sein dit hormonal dépendant. Existent sous forme de gélules, d’huile essentielle et en infusion.
Le tribule terrestre, la passiflore, l’ortie : action sur la testostérone, l’hormone de la libido. Indiqués pour les femmes en periménopause et les hommes qui prennent de l’âge. Pas de contre-indication sauf l’ortie chez la femme enceinte. Existent en infusion ou en gélules et en huile essentielle. Et pour l’ortie, faites-en du potage !
Le safran et le mucuna : ils dopent les hormones du plaisir (dopamine, sérotonine, endorphines). Indiqué pour ceux et celles dont la libido est à zéro pour cause de dépression. Conditionnement en poudre ou gélules.
L’ashwagandha (ginseng indien) : action sur le flux sanguin, amélioration de la qualité de l’érection et de la sensibilité du clitoris. En Inde, il est considéré comme le plus puissant des aphrodisiaques naturels. Existe sous forme de poudre, gélules, huile essentielle.