C’est quoi la chlorose ferrique ? Et comment la combattre ?

SaraTM

La chlorose ferrique est une carence alimentaire, essentiellement un manque de fer. Cette maladie peut aussi être provoquée par une trop forte teneur en calcaire actif, un sol trop sec ou trop humide qui empêche la bonne absorption du fer par la plante. Cette chlorose ferrique se manifeste par un jaunissement des feuilles, leur nécrose et leur chute. Comment remédier à ce problème ?

Quand peut-on soupçonner une chlorose ferrique ?

Les symptômes de cette maladie sont assez facilement identifiables. Si vous observez une pâleur ou un jaunissement des feuilles dont seules les nervures restent vertes, il y a malheureusement un fort soupçon de chlorose. Si ces feuilles se nécrosent puis chutent, le diagnostic est quasiment établi. La maladie se manifeste d’abord sur les jeunes pousses, puis elle gagne les branches. Elle se manifeste au printemps, au moment de la floraison chez de nombreuses plantes.

chlorose ferrique sur rosier ©Sara TM
chlorose ferrique sur rosier ©Sara TM

Quelles sont les causes de cette maladie ?

-Une déficience du sol en fer, mais c’est rare.

-Une indisponibilité du fer au niveau du sol, provoquée par le taux de calcaire actif, le pH du sol, une mauvaise aération de la terre…

-Une chlorose physiologique. Le fer est absorbé par les racines, mais son chemin jusqu’aux feuilles est compromis en raison d’une déficience en acide citrique.

Les plantes les plus sensibles à la chlorose ferrique

-Les plantes de terre de bruyère qui aiment les sols acides et détestent le calcaire. On essaye souvent de se la jouer contre-nature en plantant par exemple des rhododendrons dans de grandes fosses remplies de terre dite de bruyère. Les rhodos peuvent être très beaux durant quelques années. Mais le jour où les racines de la plante touchent le calcaire, c’est un peu le début de la chlorose ferrique et peut-être le début de la fin.

-En dehors des rhododendrons, le problème peut également toucher les azalées, les bruyères, les piéris, les skimmias, les érables du Japon, les bambous sacrés (Nandina domestica), les kalmias (lauriers des montagnes), etc.

-Sont également sensibles à la chlorose : les agrumes, la vigne, le pêcher, l’abricotier, le pommier, le poirier, les rosiers, les hortensias, les camélias

@Sara TM
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©Maryana Serdynska
©Maryana Serdynska

Allo ? Docteur ? Et on peut faire quoi contre la chlorose ferrique ?

Pour prévenir l’arrivée de cette maladie ou la limiter

Choisissez des espèces et porte-greffes bien adaptés. Pour les fruitiers, demandez au pépiniériste sur quel arbre a été greffé votre futur fruitier. S’il vous dit avoir greffé un poirier sur un cognassier, par exemple, mieux vaut aller voir un vrai spécialiste…

Faites du purin d’ortie (chargé en fer) et pulvérisez sur toutes les feuilles et parties malades.

Apportez du compost au pied de vos plantes. Le compost stimule la vie microbienne du sol.

Et n’hésitez pas à apporter du chélate de fer, qui est un correcteur spécifique de la chlorose, à apporter de mars à octobre. Deux formules existent pour pulvérisation foliaire ou application au pied des plantes.

 

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