Une Sécurité sociale de l’alimentation, utopique ?

Cadenet (Vaucluse) expérimentation de la sécurité sociale de l'alimentation.
Cadenet (Vaucluse) ©Creative-Commons-Attribution-ShareAlike-3.0-Unported

On entend parler de temps à autre de cette idée : une Sécurité sociale de l’alimentation. Certains lèvent les yeux au ciel, comme au temps de la Sécurité sociale de la santé. Ça paraît être un projet fou ! Et pourtant, à l’heure où 35% des Français sont en souffrance alimentaire, où la pauvreté s’accroît d’année en année, n’est-il pas temps de penser autrement ?

Nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même pensée que celle utilisée lorsque nous les avons créés. Albert Einstein

Affirmer la nécessité de la sécurité alimentaire

Selon une récente étude d’UFC Que Choisir, les produits alimentaires, d’entretien et d’hygiène ont augmenté de 12% sur un an. Le système alimentaire mondial est extrêmement vulnérable et produit une alimentation qui n’est plus un gage de bonne santé.

La FAO définit ce qu’est le bien manger : « la sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, un accès physique, économique et social à une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins énergétiques et leurs préférences alimentaires pour mener une vie saine et active ».

Pauline Scherer et l'expérimentation de la sécurité sociale de l'alimentation à Montpellier
Pauline Scherer

Au Maquis

Avec Éric Gauthier, nous nous intéressons à la Sécurité sociale de l’alimentation et voyons comment cela peut devenir un puissant levier de changement. L’association Au maquis est installée à Lauris, dans le Vaucluse et travaille depuis une décennie déjà sur les problématiques liées au bien manger, auprès de populations fragilisées. Et puis, un jour, sonnent au creux de l’oreille d’Éric et de ses collègues, les mots Sécurité sociale de l’alimentation.

Éric Gauthier • Au maquis et la sécurité sociale de l'alimentation
Éric Gauthier ©Au Maquis

À Montpellier

Avec Pauline Scherer, nous regarderons ce qu’est Territoires à Vivres Montpellier, une des expérimentations en cours autour de ce concept de Sécurité sociale de l’alimentation. Pauline est sociologue, coordinatrice de recherche et expérimentation dans le cadre de l’Association Vrac & Cocinas.

Éric et ses collègues, ou Pauline, savent désormais qu’on peut le tenter.

Une utopie ? Ou un exemple historique ?

Reprenons les bonnes pages de l’histoire de France. Nous sommes en 1946. Le ministre du Travail et de la Sécurité sociale, le communiste Ambroise Croizat, présente ce qu’à l’époque on regarde comme une utopie humaniste. L’idée est née dans le programme du Conseil National de la Résistance. Le plus original dans cette idée très française repose sur la remise complète, entre les mains des assurés eux-mêmes, de la gestion des organismes de Sécurité sociale. On n’a jamais regretté la création de cet outil. On en est même toujours assez fiers.

Apprendre, c’est possible

Des Français, sans formation préalable, inventent et construisent le système de protection de la santé universel le plus efficace du monde. Il sera géré collectivement jusqu’en 1967, date à laquelle, malgré les grèves massives, le gouvernement Pompidou s’empare de ce bijou. Aujourd’hui, il semble légitime de penser qu’il manquait un chapitre à la conception du soin : une alimentation suffisante et de qualité.

L’expérimentation à Cadenet

Cadenet, c’est un village de 5000 habitants, ça semble bien petit pour une idée universelle !

« Nous n’expérimentons pas la Sécurité sociale de l’alimentation dans toute son ampleur. C’est impossible parce que nous n’avons pas d’accès possible à l’universel. Ce que j’ai appris, au fil des années, c’est qu’on doit faire ce pour quoi on est dimensionné. Alors, nous, on s’est lancé sur un test important : l’enjeu démocratique du projet. Parce que c’est par le travail démocratique qu’on change en profondeur les consciences et les systèmes. » précise Éric dès le début de l’entretien.

L’histoire de Cadenet est rurale et agricole, en particulier en maraîchage et production fruitière. Comme partout en France, l’agro-industrie a préempté la production et la distribution. Et, dans le Vaucluse, les alertes à la sécheresse se succèdent. Éric fait le constat que « la plupart des terres autour de chez nous sont en friche, parce que le monde agricole n’est plus économiquement viable. »

Recrutement pour le CLAC et la sécurité sociale de l'alimentation
©Au Maquis

Qu’est-ce que l’éducation populaire

L’éducation populaire, ce n’est pas éduquer le peuple. Ce sont des dynamiques collectives qui permettent aux personnes de développer ensemble une compréhension critique de la société. Il s’agit de se donner les moyens de comprendre le monde pour pouvoir le transformer. Parmi les moyens à sa disposition, l’acquisition de savoirs et de savoir-faire est fondamentale.

Au-delà des divisions, ce qui nous rassemble

« Nous, à l’asso, sommes convaincus que c’est par le lien social qu’on recrée l’envie de faire du commun et donc de s’en sortir tous ensemble. Mais ça ne veut pas dire que ça se fait tout seul. Dans notre village, comme partout, on est divisés sur plein de points. On est divisé entre les chasseurs et les végétariens, entre les joueurs de foot et les écologistes, entre les gens qui sont trop jeunes et ceux qui sont trop vieux. Tout le monde est divisé de plein de façons et, en fait, c’est de ça que naissent toutes ces politiques actuelles auxquelles personne n’adhère. »

Se retrousser les manches pour bien manger

Au Maquis, on  s’est beaucoup occupé de l’alimentation et de la production alimentaire sur la région, dans les villes alentour. Un bon réseau de sympathisants est déjà constitué. La Sécurité sociale de l’alimentation est une idée qui permet d’entrevoir des solutions pour ceux qui ont faim. Mais ce n’est pas tout, car Coluche le disait déjà, les consommateurs influencent les producteurs et les intermédiaires logistiques.

« Nous sommes allés chercher une quinzaine de personnes militantes ou qui travaillaient dans le secteur de l’alimentation : des techniciens de collectivités, des élus, des responsables associatifs, des paysans et une bénévole à l’aide alimentaire. On a tenu quelques réunions autour de ce concept et de ce qu’on pouvait en faire. Nous avons pensé que les habitants d’un territoire pourraient déterminer l’alimentation qu’ils désirent. Et ça influe forcément sur la manière dont elle est produite, transformée, transportée, et distribuée. »

Montpellier, expérimentation de la sécurité sociale de l'alimentation
©saiko3p

Montpellier, une expérimentation à plus grande échelle

On parle là d’une ville de presque 300 000 habitants. Pour Pauline Scherer, c’est la construction d’un nouveau récit autour de l’alimentation, de la précarité et de la dignité qu’il convient d’écrire. Sortir de la charité qui s’exerce de haut en bas, avec la détermination de critères économiques ou moraux imposés par ceux qui ont déjà tout, pour rendre à l’alimentation son statut initial de bien commun.

Et pour cela, les piliers sont : l’universalité, la solidarité via la cotisation et le conventionnement pour encourager les bonnes pratiques. Une Sécurité sociale de l’alimentation a pour intérêt majeur de permettre à tous une alimentation régulière et diversifiée, mais aussi, elle doit encourager la production d’une alimentation de qualité et une distribution écologiquement acceptable.

Collectivités et associations, main dans la main

À Montpellier, ce sont 25 organisations qui ont travaillé ensemble. Puis un Comité citoyen de l’alimentation a rassemblé une cinquantaine de personnes dont la moitié était concernée directement par la précarité. Comme à Cadenet, le travail a commencé par une phase d’apprentissages communs. C’est sur cette base qu’ils ont élaboré un mode de fonctionnement.

« De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins »
Louis Blanc

Décider de tout et ensemble !

On s’aperçoit que lorsque les citoyens sont appelés, en responsabilité, à s’emparer d’un sujet, ils sont extrêmement consciencieux. À Montpellier, ils ont choisi le principe d’autodétermination de la cotisation par les personnes elles-mêmes. Pour aider chacun à se rendre compte de ce qui pourrait être une cotisation raisonnable pour que tous puissent bien manger, ils ont fourni un guide. Mais ensuite, les 300 participants prenaient leur décision en conscience.

Certains versent 200 pour recevoir 100, d’autre 2 pour recevoir 100 €. La solidarité entre les plus et les moins riches est donc construite au profit d’une alimentation de qualité pour tous.

Les conventionnés de la Sécurité sociale de l’alimentation

L’établissement des critères de conventionnement a demandé des rencontres tant avec les producteurs qu’avec les commerçants. La discussion a porté sur ce qui caractérise une bonne alimentation. Elle peut en effet être bonne parce que bonne pour la santé, et aussi parce qu’elle est source de plaisir et de convivialité. C’est un vecteur culturel et social puissant tant à titre individuel que pour les groupes humains.

Des groupements d’achats se sont constitués à l’initiative de certains habitants et d’associations. 8 magasins, dont la Biocoop, 2 marchés, 30 producteurs ont reçu un conventionnement.

À Cadenet, mettre les habitants au boulot

Jean-Michel Fourniau, chercheur et président du groupement d’intérêt scientifique du CNRS, s’est déplacé à Cadenet pour témoigner du fonctionnement de la convention citoyenne. Il avait été conseiller méthodologique de la Convention citoyenne pour le Climat.

Une mini convention citoyenne, quelle bonne idée !

Un groupe représentatif de la population du village est créé avec l’aide d’un expert. Au Maquis et les membres du premier groupe se lancent dans le recrutement. Dans les rues de Cadenet, au marché, à la sortie de l’école, au stade de foot, devant le petit supermarché, ils posent cette question : « est-ce que vous avez envie de participer avec nous à cette action ? »

Le comité citoyen qui va devenir le CLAC – Conseil de l’alimentation de Cadenet – rassemble une vingtaine de personnes : jeunes, et moins jeunes, hommes, femmes, de toutes tendances et métiers.

Au départ, personne n’y connaît rien. Et globalement, on peut dire que de nombreuses choses les opposent.

Le CLAC réfléchit à la sécurité sociale de l'alimentation
Le CLAC ©Au Maquis

Quelle belle surprise !

Les participants se sont laissé guider par leur désir d’apprendre. La première année, au rythme d’une rencontre tous les 15 jours, ils ont choisi de ne prendre aucune décision et de recevoir des experts. Apprendre ensemble.

Ils ont ainsi pu construire un référentiel commun à tous. Les animateurs ont créé les conditions de prise de parole via les jeux de rôle. « Puis, trois jeunes de ce groupe-là ont dit : nous, on aimerait participer avec vous à créer les animations pour le groupe. C’est-à-dire que d’un seul coup, le groupe cherchait à s’autonomiser, et ça, c’était génial et on ne s’y attendait pas ! ».

Par quel bout attraper le sujet ?

Voilà des personnes rassemblées dans une pièce, pour décider ensemble de ce qu’est le bien manger. Chacune avec un point de vue. Chacune avec sa culture. Et, chacune avec ses croyances. Seul cet apprentissage, selon les termes de l’éducation populaire, leur a permis de parvenir à discuter et à se retrouver sur un consensus.

Une fiction plus vraie que nature !

Le groupe s’est projeté en 2052 pour ne pas avoir à tenir compte de la politique politicienne et de l’actualité du moment. Thème : Quel modèle alimentaire, reposant sur quel système de production et de distribution serait souhaitable ?

La controverse, grâce au référentiel commun, est devenue une série d’échanges documentés et a abouti à une construction bien structurée.

Au cœur du bien manger

Au terme de cette projection, le groupe a décidé d’aborder la Sécurité sociale de l’alimentation sous l’angle du conventionnement. Comment bien prendre en charge l’alimentation des gens ? Sous quelle forme ? Pour quels produits ? Dans quelles conditions ?

AMAP "Ceux qui sèment"
Gaétan et Alix de l'AMAP "Ceux qui sèment" ©Au Maquis

« Et puis un jour, je ne sais plus lequel d’entre eux a dit un truc évident :
et si on faisait comme pour le médicament ?
 »

L’équipe a alors travaillé sur des règles de remboursement des produits alimentaires sur une base de 100%, 70% et 30%. Ils sont partis à la rencontre des commerçants du village. D’abord, l’AMAP du village – “Ceux qui sèment” – dont les produits sont tous bio et en circuit court : remboursement complet ; puis le magasin de producteurs dont tous les produits ne peuvent pas être remboursés de la même manière parce la chaîne n’est pas toujours complètement maîtrisée ; et puis, il y a eu l’épicerie du village.

L'épicerie idéale de Charlotte à Cadenet entre dans le dispositif de sécurité sociale de l'alimentation
©L'épicerie idéale de Charlotte à Cadenet

Le désir, un meilleur moteur que la contrainte !

Lorsque l’équipe se rend chez Charlotte, l’épicière, elle n’est pas très positive. Pas un produit n’est affiché en bio et aucun ne voit d’un bon œil son entrée dans le dispositif de conventionnement.

Mais, les a priori sont trompeurs ! La réalité est tenace et le CLAC, se laisse surprendre. Charlotte achète ses légumes à un paysan à quelques kilomètres, mais n’affiche pas qu’ils sont bio. Elle s’est aperçue que cet affichage effrayait ses clients car bio = cher pour nombre d’entre eux.

Le CLAC découvre également que sa vie est épuisante. Entre les courses au MIN, la gestion du stock, la mise en vente et la compta, elle fait des journées de 15 heures ! La décision sera de conventionner une partie des produits à 30%. Ainsi, Charlotte pourra afficher la qualité bio de ses fruits et légumes et ses clients oseront les acheter.

 Mais au-delà de ce qui est immédiatement possible, Charlotte demande à être accompagnée dans une évolution de ses pratiques d’achat. Elle désire pouvoir accueillir des produits mieux remboursés dans son magasin.

Éric est heureux ! « Alors là, on y est ! On n’est pas dans la coercition, mais dans le désir de faire mieux parce que ça devient possible. Et ça, c’est le cercle vertueux auquel peut conduire la mise en œuvre d’un tel système. »

Un financement expérimental

À Cadenet, la Fondation de France a accordé une subvention de 60 000 € à l’expérimentation et les 25 familles qui ont participé au CLAC, ont reçu 150 € par mois pour faire des courses remboursées à 30, 70 ou 100%. À Montpellier, à la Fondation de France se sont joints des collectivités et les participants pour financer la caisse. Mais, l’universalité du concept devrait amener les pouvoirs publics, en s’appuyant sur les constructions démocratiques, à concevoir un système de cotisation s’approchant du modèle de la Sécurité sociale de santé.

La démocratie, fondement de la création d’une Sécurité sociale de l’alimentation

Parce que les participants se sont approprié l’information qui permet le vrai choix démocratique, ils ont déterminé ce qu’ils considéraient comme important. Ils ont découvert, puis exploré les bonnes pratiques de production. Et, en  conséquence, ils ont fait bouger des consciences autour d’eux depuis deux ans.

Le développement de la solidarité par l’expérience

« Aujourd’hui, ils vont créer une caisse avec 30 à 50 autres personnes parce qu’ils se sont dit qu’ils avaient déjà bénéficié de l’apprentissage du fonctionnement. Ils veulent voir comment ça en fait évoluer d’autres et ils ont choisi de s’asseoir sur 150 balles par mois. Moi,  j’trouve ça complètement dingue, mais c’est génial. Car au départ, aucun d’eux n’était un militant de l’alimentation. » s’enthousiasme Éric.

De nouveaux territoires à conquérir

« Et, à Lauris, au sein de l’association Au Maquis, nous nous lançons dans un processus de même type, car nous allons constituer une caisse alimentaire pour les salariés. Cette caisse pourrait collecter une cotisation sur la valeur ajoutée de l’association. Ensuite, des allocations alimentaires seraient reversées aux salarié.e.s. Mais pour en arriver là, nous allons nous inscrire dans ce même schéma démocratique qui a guidé l’action à Cadenet pour déterminer notre propre cadre de conventionnement. » Éric et ses collègues vont de surprises en surprises. La librairie du village d’à côté s’est déclarée intéressée par l’idée ;  une auto-entrepreneuse et le magasin de producteurs y pensent.

Pourquoi ne pas démarcher les entreprises ?

Pour Éric, la Sécurité sociale de l’alimentation est un concept qui doit prendre son temps. C’est une vraie révolution dans nos têtes, comme la Sécurité sociale en son temps. Il est important que cela soit porté par les gens, que ce soit colporté. “Un jour, au foot, je vais parler de ça avec un papa salarié dans une entreprise. Peut-être que cela lui donnera envie et il en discutera avec ses collègues. Ils tenteront d’en parler avec leur patron pour lui dire, regarde, il y a ça qui existe.” Ce jour-là, l’Association Au Maquis viendra et proposera la méthode démocratique qui permet de passer à l’action.

En résumé, c’est la manière qui fait le succès

Quand on demande à Éric Gauthier quels sont les piliers sur lesquels s’appuie la construction d’un tel système, il commence par : le temps long.

Alors qu’on a pleinement conscience de l’urgence climatique, on sait aussi que nous n’avons plus le temps de nous tromper. Il y a urgence à faire les choses bien. La vraie démocratie, pas celle des éléments de langage, pas celle des communicants et du marketing politique, est une solution. Elle rend aux gens qui vivent ici et maintenant une autonomie de pensée et d’action.

La démocratie fondée sur le partage des savoirs et savoir-faire

L’apprentissage et la constitution d’un référentiel commun mettent chacun.e en capacité de penser et de s’exprimer, dépassant les inégalités sociales et culturelles. Ce socle ouvre la tolérance aux idées des autres, la discussion apaisée et argumentée, et l’écoute. Et  au lieu de se mettre d’accord sur le plus petit dénominateur commun, naissent des consensus qui fondent des décisions partagées et acceptables par tous.

L’universalité : un choix politique

Sans doute, l’universalité repose-t-elle sur la conviction que la santé a pour base une alimentation saine, suffisante et de bonne qualité nutritionnelle. La politique de santé est coûteuse et particulièrement si on considère l’accroissement ahurissant des maladies chroniques (diabète, hypertension, asthme, bronchite chronique, emphysème…) dont le coût est estimé, en 2020, à 104 milliards d’€. Ajoutons la longue liste des maladies mentales et neurologiques (Alzheimer, autisme…), plus de 30 milliards d’€,  et les cancers, 21 milliards d’€, dont une partie qui pourrait être évitée avec une alimentation correcte.

Est-ce déraisonnable alors de dépenser 120 milliards d’€ pour donner à chaque Français 150€/mois pour bien manger ? C’est la question que posent les militants de la Sécurité sociale de l’alimentation.

Succès à la journée des associations

Le projet a été rendu public lors de cette journée

message d'Éric Gauthier sur la sécurité sociale de l'alimentation
Message d'Éric Gauthier, suite à la journée des Asssociations à Cadenet. À suivre…

Bibliographie : Manger, Plaidoyer pour une Sécurité sociale de l’alimentation • Dominique Paturelle aux éditions Arcane 17.

Salon des associations de Cadenet. Annonce de l'expérimentation de sécurité sociale de l'alimentation
Salon des associations de Cadenet ©Au Maquis

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