Enrichir le sol du jardin avec le biochar

Biochar

Le sol, le plancher des vaches, a mis des milliers, des millions d’années à se former. Au départ les parties solides de la planète étaient minérales. Il a fallu toute la ténacité, la puissance de la vie végétale pour que ce que nous appelons sol, apparaisse. Puis encore un temps infini pour que s’y développe une vie grouillante et riche, base de nos vies. Et puis, en certains endroits du monde : le biochar, contraction de bio-charcoal. 

Je ne vous apprendrai rien en vous rappelant que la qualité du sol est fondamentale tant pour remettre la planète en ordre de marche que pour obtenir de belles récoltes au potager, des fruits savoureux et des fleurs épanouies. Si, dans toute la population, il existe un groupe qui s’intéresse à la richesse du sol, c’est le jardinier. Les agriculteurs devraient tous le préserver également car pour les uns comme pour les autres, il est le fondement du végétal. Le développement de la permaculture et des principes agroécologiques va dans le bon sens.

Sol de jardin
©Isabelle Vauconsant

Un livre pour comprendre le biochar

Au fil des lectures, j’ai découvert l’ouvrage de Jeff Cox Jardiner avec le Biochar” sous-titré “Du charbon bioactivé pour votre sol !

Dans la préface Konrad Schreiber rappelle que le végétal a du génie ! C’est le seul outil à disposition des hommes capables de capter le CO2 excédentaire de l’atmosphère et de le transformer en biomasse éternellement renouvelable par le truchement de la photosynthèse. Les plantes climatisent la terre. On peut ajouter qu’accessoirement, elles nous nourrissent et nous maintiennent en bonne santé pour peu qu’on ne les asperge pas de pesticides !

Le sol vous intéresse ?

Venez à l’Académie du Climat à Paris le 18 janvier 2024 de 19 à 21 h ou connectez-vous ici, à l’heure ou plus tard (ça reste en ligne !)

L’Association des Journalistes du Jardin et de l’Horticulture – AJJH – en association avec les Journalistes-écrivains pour la Nature et l’Écologie – JNE – organise une table-ronde avec des experts sur le thème :

Sous le plancher des vaches, la vie

 

Le sol nourrit

Dans le sol, les plantes vont chercher les nutriments dont elles ont besoin pour croître, mais aussi s’abreuver et respirer. Elles y trouvent des champignons qui vivent en symbiose avec elles : les mycorhizes.

Dans le sol la vie est d’une richesse telle, lorsque nous n’avons pas contribué à sa destruction en l’arrosant de produits chimiques, que nous la connaissons fort mal. Et, nous ne réfléchissons pas toujours à l’importance du choix d’un terreau. Le rôle majeur des vers de terre et autres petits habitants du sol, est insuffisamment pris en compte. La complémentarité des plantes entre elles nous échappe. Nous allons souvent un peu vite en qualifiant de mauvaises herbes des plantes sauvages et parfois très utiles.

Qu’est-ce que le biochar ?

“Le biochar est de la matière organique pyrolysée – en d’autres termes, qui a été torréfiée à des températures supérieures à 350°C, avec très peu d’oxygène en présence… Le mot “biochar” désignant cet amendement du sol a été forgé par l’écologiste Peter Read en 2005, car il est tiré de la biomasse…” (Chap. 1)

Les sols “vivants”, supports d’une très importante activité biologique, réalisent la biotransformation de tous les déchets, renouvelant indéfiniment la biomasse. La nature fonctionne sur le long terme avec un cycle en trois temps : produire, consommer, recycler.

Biochar : sol en Amazonie
©Pranjal-Srivastava

Les bienfaits du biochar en résumé 

  • Un complexe résidentiel pour les micro-organismes

  • Un réservoir d’eau et de nutriments

  • Un coup de fouet dans l’absorption végétale des nutriments

  • Un dynamiseur de sol

  • Un réducteur de gaz à effet de serre

  • Un tampon pour les effets des éléments toxiques

Il y a 7000 ans déjà

Les Indiens d’Amazonie savaient déjà fertiliser les terres grâce au biochar. Dans la forêt vierge, les terres noiresterra preta” en portugais sont des terres agricoles extrêmement fertiles grâce aux propriétés du biochar qui dynamise le sol en optimisant les processus biologiques et mécaniques. Il empêche le carbone de gagner l’atmosphère et de participer au changement climatique.

Le biochar est un réservoir

Le biochar fournit des cavités qui servent d’abris aux micro-organismes bénéfiques au sol et a un rôle de garde-manger, c’est l’un de ses bénéfices majeurs. Hydrophile, il redistribue l’eau aux plantes en fonction de leurs besoins. Il contient également des minéraux indispensables aux plantes comme le magnésium, le potassium, le fer et le manganèse. Il favorise l’absorption végétale des nutriments.

Le biochar n’est ni un nutriment ni une source de nourriture pour les micro-organismes et les plantes. Il est ingéré par les vers de terre qui le réduisent en particules très fines sans s’en nourrir. Il ne se dissout pas dans l’eau et se dégrade très très lentement, assurant une grande stabilité au sol.

Aujourd’hui on produit du biochar pour enrichir des sols moribonds, dévastés par les années d’intrants, lavés par des inondations qu’aucun arbre ne contient.

Le biochar est un puits de carbone reconnu par le Giec, mais pour le moment, il cherche ses applications dans le monde agricole. Sa production est très coûteuse. Or, pour obtenir une efficacité réelle, il est nécessaire d’en introduire de grandes quantités, ce qui limite les paysans. Toutefois, l’expérience, menée par Pro-natura, sous différents climats a montré que l’introduction d’environ 10 tonnes de biochar par hectare, peut augmenter la productivité des cultures entre 50% et 200%. Cette seule application crée et maintient une fertilité de longue durée, augmente la séquestration de carbone et lutte contre le changement climatique. Le biochar est relativement plus efficace sur les sols pauvres.

L’ajout de biochar dans le sol pourrait permettre de diminuer le lessivage de l’azote en culture de mâche et de poireau, selon une étude réalisée par le CTIFL sur trois ans.

Comment fabrique t-on le biochar ?

Étape 1 : le séchage

Le dispositif d’alimentation transporte les déchets de biomasse (généralement en petits morceaux) vers l’espace de séchage. La biomasse passe par le séchage et la vaporisation instantanée, avant de parvenir au réacteur à biochar.

Étape 2 : la carbonisation

La biomasse passe par la carbonisation et la pyrolyse dans un environnement à haute température. Les matériaux séchés se transformeront en carbure. Une fois la fumée évacuée et le soufre éliminé, on obtient le biochar.

Le gaz combustible généré au cours du processus de production de biochar va au condenseur. Il est alors séparé en huile de pyrolyse et en gaz de combustion ou de synthèse. Ces gaz sont nettoyés avant d’être évacués vers l’extérieur ou réutilisés pour le chauffage.

Il faut 3,8 tonnes de bois à 75% de matière sèche pour produire une 1 tonne de biochar, contre 13,3 tonnes pour la gazéification. Le niveau de pureté en carbone du biochar peut atteindre 90% (contre 60% pour le charbon) avec une surface spécifique de 420 m²/g (contre 150 m²/g pour le charbon).

Comment produit-on du biochar ?
Jardiner sur sol vivant
Jardinez sur sol vivant
Quand les vers de terre remplacent la bêche !
Gilles Domenech

• Éditions Larousse
164 p. • 14,90 €

Deux principes de base sont présentés dans la première partie du livre

  • La plante fait le sol : elle fabrique la matière organique qui nourrit ensuite le sol. Il n’y a donc pas de mauvaises herbes !
  • La vie du sol gère la fertilité du sol : bien nourrie par les plantes, elle améliore le sol, le rend plus fertile, donc plus apte à porter des cultures.

C’est ainsi que les vers de terre vont remplacer la bêche et soulager votre colonne vertébrale.

Le Biochar : charbon bioactivé pour le sol
Jardiner avec le Biochar • Jeff Coc • Éditions Terran • 116 p.• 16€

Il n’y a pas de raisons de s’en priver !

Parce que les terres noires d’Amazonie sont les plus riches du monde, ce nouvel or noir fait son entrée dans les terreaux. Il vient aider les jardiniers à enrichir leurs sols pour produire des fruits et des légumes mais aussi des fleurs et des arbres plus vigoureux et plus résistants.

En effet, parce qu’il joue, entre autres, un rôle de réservoir des eaux souterraines, le biochar est un allié dans les moments de sécheresse.

Dans son introduction Gilles Domenech précise

“Les méthodes de jardinage présentées dans ce livre sont la synthèse de plus de dix ans de travaux sur la biologie du sol, l’agriculture et le jardinage.” Ces pratiques sont détaillées dans la seconde partie de ce livre, invitant le jardinier à expérimenter et à cultiver en symbiose avec le vivant. Il s’agit donc bien d’aggrader les sols, c’est-à-dire d’en améliorer la vie en tenant compte du climat, de la terre sur laquelle vous êtes installé et des plantes que vous souhaitez cultiver. Chacun trouvera sa voie singulière. Et en chemin, vous découvrirez des jardins remarquables.

Un article de The Conversation en complément

The Conversation

Nos villes doivent être plus perméables : comment le biochar peut être une solution durable face aux inondations

Inondations à Nemours en Juin 2016.
photofort 77/Shutterstock

Lydia Fryda, UniLaSalle et Abdoulaye KANE, UniLaSalle

Ce sont des images devenues de plus en plus fréquentes en Europe : celles de villes inondées, de maisons sinistrées par la montée des eaux, de populations désemparées par ces épisodes.

Le changement climatique a de fait amplifié la fréquence comme l’intensité des précipitations. En milieu urbain, un facteur aggrave les ravages de ce phénomène climatique : l’utilisation répandue de matériaux imperméables dans les constructions routières. L’infiltration adéquate des eaux pluviales à la suite d’épisodes de fortes pluies est ainsi considérablement entravée, engendrant par là un ruissellement pollué et des risques d’inondations. Les réseaux d’évacuation des eaux de pluie en milieu urbain se trouvent de plus en plus dépassés, et posent un défi de taille aux autorités quant à la gestion de ces eaux.

Le modèle conventionnel de collecte intégrale des eaux pluviales via un système de canalisations, évacuant ces eaux seules ou mélangées aux eaux usées, a, de fait, atteint ses limites. Non seulement cette approche s’avère coûteuse, mais elle accroît également le risque d’inondations, comme observé au cours du printemps 2023, tout en contribuant à la pollution des écosystèmes aquatiques. Il semble ainsi nécessaire de repenser les stratégies de gestion des eaux pluviales en milieu urbain pour faire face aux défis actuels et futurs.

Saint Rémy-lès-Chevreuse.
Lionel Allorge, CC BY-NC-SA

Imiter le cycle de l’eau

Face à cette réalité, une nouvelle approche émerge, qui vise à se rapprocher du cycle naturel de l’eau en réduisant l’imperméabilisation de surfaces urbaines tout en favorisant l’infiltration des eaux de pluie dès leur chute. En plus de maîtriser la pollution à sa source, cette gestion contribue au rechargement des nappes phréatiques tout en favorisant le verdissement urbain. Nommée « gestion à la source des eaux pluviales » cette approche intéresse de plus en plus divers pays européens. De nombreuses collectivités ont ainsi adopté des stratégies intégrées reposant sur la perméabilisation et la restauration écologique de leurs sols afin de limiter les rejets dans les réseaux d’assainissement.

Ces stratégies de gestion des eaux de pluie se concentrent sur l’absorption naturelle par le sol et la végétation environnante, considérée comme le moyen le plus efficace et respectueux de l’environnement pour gérer les excès d’eau de pluie. Les noues (fossés peu profonds), les jardins pluviaux, les toitures végétalisées et les revêtements de chaussée perméables figurent parmi les réalisations concrètes de cette approche.

L’infiltration des eaux pluviales au plus près de leur point de chute limite également l’accumulation de polluants dans les eaux en évitant le ruissellement. Cette méthode représente ainsi un moyen durable et à faible impact sur l’environnement pour la gestion des eaux pluviales en milieu urbain.

Matériaux drainants et végétalisation

Pour rendre les sols urbains perméables, deux approches distinctes sont aujourd’hui mises en avant.

La première consiste à utiliser des matériaux drainants permettant d’ériger des sols tout en favorisant l’infiltration des eaux.

La seconde repose sur la végétalisation. Dans ce cas, les végétaux jouent un rôle crucial dans la prévention de l’érosion et la compaction des sols grâce à leurs racines tout en absorbant l’eau nécessaire à leur croissance. Cette action de décompactage favorise l’infiltration des eaux de pluie, évitant ainsi leur ruissellement.

La végétalisation compense enfin les avantages environnementaux perdus du fait du développement urbain en apportant de la biodiversité locale, des ilots de fraicheur ou la purification de l’air.

Pour rendre ainsi les sols urbains perméables tout en accroissant la végétalisation des villes, le biochar apparaît comme un allier de choix. Ce matériau, à la fois poreux et riche en carbone, est issu de résidus organiques tels que les déchets verts ou forestiers, chauffés dans des conditions de faible oxygène, via un processus appelé décomposition thermique rendu possible grâce à des étapes successives de pyrolyse et de gazéification.

Les nombreux atouts du biochar

De par ses interactions physiques, chimiques et biologiques le biochar offre une multitude d’avantages lorsqu’il est intégré dans un sol. On peut noter à cet égard sa capacité à retenir l’eau, à prévenir la perte de nutriments des sols, à améliorer la structure du sol et à fertiliser les sols via sa capacité d’échange cationique.

Biochar, le produit de la carbonisation des résidus verts en charbon.
Simon Dooley, Fourni par l’auteur

Son utilisation dans les terreaux représente également une alternative plus durable à des éléments moins écologiques tels que la perlite, la vermiculite et surtout la tourbe.

Cette dernière reste largement utilisée en Europe (jusqu’à 80 % des substrats) et provient de matière organique partiellement décomposée.

Toutefois, la tourbe est issue de tourbières, des écosystèmes vitaux pour la biodiversité et le stockage du carbone dans le sol. Face à l’augmentation de la demande et des coûts de la tourbe, une ressource non renouvelable, il devient crucial de rechercher des alternatives plus durables comme le biochar.

En raison de sa porosité importante et de sa résistance à la biodégradation, le biochar agit comme un excellent adsorbant pouvant être utilisé pour filtrer et purifier l’eau, remplaçant ainsi le charbon actif très souvent importé et issu de ressources fossiles. De plus, le biochar peut être incorporé dans la reconstruction des sols, mélangé à d’autres matériaux tels que les pierres, le gravier et la terre, afin de faciliter l’infiltration des eaux dans les environnements urbains.

Le biochar : un matériau qui peut être produit directement en ville.

Ultime avantage du biochar : il peut être produit directement en ville, et même participer à la gestion des déchets organiques, qui posent d’importants défis aux villes.

En effet, les résidus verts provenant des parcs et jardins constituent une ressource pouvant être transformée en biochar, offrant ainsi la possibilité d’une application dans les espaces verts urbains, dans le cadre d’une approche intégrée de gestion des eaux de pluie par la végétalisation. Le biochar peut agir à la fois en tant que substrat et amendement du sol, contribuant à décompacter et rendre perméables les surfaces urbaines.

Un exemple significatif d’utilisation du biochar dans l’amélioration structurale des sols est celui du projet Biochar à Stockholm depuis Mars 2017. Celui-ci a permis une gestion conjointe des eaux pluviales et du verdissement urbain, favorisant la croissance des arbres par une optimisation de l’infiltration des eaux pluviales, évitant ainsi leur drainage vers les égouts et les stations d’épuration.

Grâce à sa structure poreuse, le biochar a également la capacité de purifier les eaux pluviales en éliminant les polluants, évitant ainsi la contamination des sources d’eau naturelles. Depuis, d’autres villes, à l’instar de Minneapolis ou Helsinki, ont adopté cette approche.

Minneapolis Biochar project.

Par ailleurs, l’utilisation du biochar s’avère prometteuse dans le domaine de l’agriculture urbaine. Il peut être intégré dans les toitures végétalisées en tant que substrat horticole durable. Ces toits verts peuvent retenir l’eau de pluie et atténuer les effets des îlots de chaleur urbains. Ainsi, le biochar offre un potentiel important dans la gestion écologique des ressources et dans la promotion de pratiques durables en milieu urbain. 

Helsinki Biochar project.

Le biochar dans les villes françaises

Si le biochar reste peu connu en France, certaines collectivités manifestent un intérêt croissant pour son utilisation dans leurs aménagements urbains. Des municipalités telles que Pantin (Seine Saint Denis), Franconville (Val-d’Oise) et Le Hommet-d’Arthenay (Manche) l’emploient déjà. Le constat est positif : les plantes sont en bonne santé et les besoins en arrosage ont connu une réduction significative malgré des environnements très urbanisés et des conditions climatiques parfois rigoureuses.

La ville de Franconville, par exemple, rapporte que l’usage du biochar pour ses aménagements a largement atteint les objectifs fixés, contribuant ainsi à l’embellissement de la commune
.
Bien que le respect des critères de qualité, de santé et de sécurité du Certificat Européen du Biochar élimine les risques liés à son utilisation, le manque de normalisation et de cadre politique en France limite cependant encore son intégration sur le marché. Par conséquent, la production reste faible et le prix du biochar demeure élevé en raison des coûts substantiels associés au processus de pyrolyse.

Par ailleurs, les projets phares menés en Suède et en Finlande ont démontré que l’impulsion et l’initiative devraient émaner du secteur public plutôt que d’attendre une prise de risque initiale du secteur privé, plus hésitant et fragile. De plus, pour favoriser le développement de la filière du biochar, l’approvisionnement en biomasse doit reposer sur des contrats à long terme entre les fournisseurs de ressources et les opérateurs de pyrolyse, garantissant ainsi une qualité constante et une quantité suffisante. Les déchets verts urbains représentent une ressource précieuse à cet égard.

Dans le cadre des objectifs fixés en matière de changement climatique et d’adaptation des villes, la reconstitution des fonctions biologiques et naturelles des sols anthropisés (encore peu développés voire souvent négligée) est un enjeu primordial pour les années à venir. Une des clés de cette reconstitution réside dans la réintroduction de l’eau issue des eaux pluviales dans les sols urbains desséchés Pour y arriver, cela nécessite de développer des infrastructures adaptées pour collecter, stocker et infiltrer cette eau. En ce sens, le recours au Biochar en ville peut être justifié et représente une opportunité.

Tous ces enjeux peuvent être surmontés grâce à des échanges constructifs entre diverses parties prenantes telles que les administrations municipales, les scientifiques, le secteur privé et les associations de gestion des eaux pluviales.Ces aspects font l’objet du projet Interreg NWE CASCADE, visant à rendre possible ces échanges, en introduisant des solutions de gestion durable du carbone dans 7 régions de l’Europe Nord-Ouest, en utilisant des chaînes de conversion de la biomasse en biochar et à créant des scénarios applicables et soutenables pour d’autres régions dont des solutions techniques intégrant le biochar ainsi que des bonnes pratiques pour la bonne gestion des eaux pluviales.


Les auteurs tiennent à exprimer leur sincère gratitude envers M. Jean-Jacques Hérin, Président Association pour le développement Opérationnel et la Promotion des Techniques Alternatives en matière d’eaux pluviales : ADOPTA, pour avoir gracieusement consacré son temps et partagé ses connaissances lors de la relecture attentive de cet article. Ses précieux commentaires et suggestions ont grandement contribué à l’amélioration de ce travail.

Lydia Fryda, Enseignante-chercheure en procédés transformation biomasse, UniLaSalle et Abdoulaye KANE, Enseignant-Chercheur en Procédés durables | Directeur de l’Unité de Recherche Cyclann Unilasalle Rennes, UniLaSalle

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original.

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